Le Sénégal fait face à une crise de l’état-civil qui menace la participation de milliers d’élèves aux prochains examens.
Lors d’un récent Conseil interministériel sur les examens et concours, il a été révélé que près de 70 000 candidats au Certificat de fin d’études élémentaires (Cfee) et 5 800 au Brevet de fin d’études moyennes (Bfem) risquent de ne pas pouvoir composer, faute d’extraits d’état-civil. Cette situation préoccupe grandement le nouveau gouvernement.
Pour tenter de résoudre ce problème, le Premier ministre Ousmane Sonko a pris des mesures fermes. Lors de la réunion, il a donné des instructions précises au ministre en charge des Collectivités territoriales pour collaborer étroitement avec les maires.
L’objectif est de mettre fin aux abus liés à l’état-civil en identifiant et en sanctionnant les auteurs de contrefaçon dans les mairies et leurs complices externes. Sonko a souligné que « il est inadmissible que des citoyens, en particulier des enfants, soient victimes des négligences ou des fautes d’agents qui ne font pas leur travail correctement ou qui, pour des raisons financières, délivrent le même document à plusieurs personnes ».
Le Premier ministre a insisté sur la nécessité d’appliquer la loi avec fermeté pour éradiquer ce phénomène. « Ce sont des questions qui ont des solutions très simples. C’est la fermeté dans l’application de la loi. C’est pourquoi, nous tenons à mettre fin à ce phénomène », a-t-il déclaré. Le gouvernement est déterminé à prendre des mesures rigoureuses pour garantir que tous les élèves puissent passer leurs examens sans entrave administrative.
Article écrit par : Fatoumata Diop
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