Au Sénégal, comme partout en Afrique, les transformations économiques bousculent les anciennes habitudes alimentaires, axées sur la prise de repas en famille.
Manger hors du domicile devient une pratique répandue pour diverses raisons : l’envie de se faire plaisir ou de faire plaisir à ses proches, le désir de découvrir des saveurs exotiques entretenu par la globalisation et la diversité culturelle des espaces, le manque de temps qui oblige à recourir à une alimentation rapide, etc.
Le développement de la restauration rapide est à saluer en raison de ses avantages comparatifs par rapport aux restaurants classiques. En effet, la restauration rapide propose à sa clientèle, contrairement aux restaurants classiques, des plats rapidement préparés, faciles à emporter et à un prix généralement moindre. Ce mode de restauration, grâce à sa rapidité, permet aux personnes de mieux s’adapter au rythme de vie de plus en plus accéléré dans les villes.
Malheureusement, avec le développement rapide de ce type de restauration, de plus en plus d’individus consomment des produits riches en sucre, en sel et en matières grasses. Le développement de la restauration rapide s’accompagne également d’un risque accru d’intoxication alimentaire, qui fait suite à la consommation d’un ou plusieurs aliments contaminés par une bactérie telle que E. coli, la salmonelle ou Listeria.
Les aliments peuvent avoir été en contact avec la bactérie avant, pendant ou après la préparation du plat, à cause d’un problème de cuisson, de conservation ou de nettoyage des aliments. Généralement, il s’agit d’aliments frais tels que les crustacés, le poisson, la viande, les œufs ou les produits laitiers. La consommation d’une eau non potable peut aussi expliquer une intoxication alimentaire.
Plusieurs personnes se sont plaintes sur les réseaux sociaux concernant les plats préparés par La Brioche Dorée. La plainte la plus médiatisée concerne M.S, qui avait commandé un demi-poulet accompagné de sauce crue marinée, de frites, de salade et de tomates à La Brioche Dorée de PAI. Après consommation, elle a souffert d’une diarrhée sévère, de vomissements, de sang dans les selles et de fièvre. Elle affirme avoir dépensé près de 300 000 FCFA pour des traitements à l’hôpital. C’est ainsi qu’elle a décidé de porter plainte à la police de Golf Sud.
Article opinion écrit par la créatrice de contenu : Erika.
Mis en ligne : 30/01/2025
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