Des centaines de personnes ont été diagnostiquées positives au paludisme dans le nord-ouest de la République Démocratique du Congo (RDC), une région frappée par une mystérieuse maladie qui a déjà causé la mort d’au moins 60 personnes.
Les analyses en cours sur les cas signalés ont permis d’exclure Ebola et le virus de Marburg. Les prochaines investigations cherchent à déterminer si la cause est le paludisme, la méningite, une intoxication alimentaire ou certaines fièvres hémorragiques virales.
« La symptomatologie observée dans la région de l’Équateur ressemble beaucoup à celle survenue à Panzi l’année dernière, avec des tendances similaires. Bien que des enquêtes aient été menées sur tous les aspects possibles de Marburg et d’Ebola, il s’est avéré que la cause était finalement le paludisme.
On se demande si cette situation va suivre le même chemin. En ce qui concerne les échantillons, parmi les 70 tests réalisés sur des frottis sanguins, environ 78 % se sont révélés positifs au paludisme », a précisé Ngashi Ngongo, chef de l’équipe de gestion des incidents en RDC.
L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a indiqué que des infections avaient été détectées dans cinq villages, et elle enquête sur la possibilité que l’eau ou les aliments soient responsables, tout comme la grippe et la typhoïde.
Alors que les autorités sanitaires s’efforcent de comprendre l’origine de cette maladie inconnue, près de 1 100 cas ont été signalés depuis la découverte des premiers foyers dans deux villages situés à plus de 160 km l’un de l’autre, fin janvier.
L’OMS a également précisé qu’il n’existe actuellement aucun lien épidémiologique clair entre ces deux foyers, ce qui pourrait signifier qu’il s’agit de deux événements sanitaires distincts.
Article écrit par : Claire Mendy
Mis en ligne : 28/02/2025
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