Le calme de la nuit a été brutalement troublé par un drame conjugal à Joal d’une violence extrême. S. F. Diop, maçon de profession, a été déféré hier au parquet de Mbour pour assassinat, soupçonné d’avoir ôté la vie à son épouse, Fatou Guèye, qu’il accusait d’adultère.
Les faits se sont déroulés dans la nuit du dimanche 11 au lundi 12 mai, au sein de leur domicile familial situé dans le quartier Santhie 2.
Ce drame conjugal à Joal aurait débuté par une absence temporaire de Fatou Guèye au foyer. Depuis quelque temps, S. F. Diop nourrissait des soupçons de tromperie. Il tenta de joindre son épouse sur son téléphone, mais constata que celui-ci avait été laissé à la maison, ce qui attisa sa colère.
À son retour, Fatou Guèye prit le dîner avec son mari et leur enfant de 4 ans, comme si de rien n’était. Vers 22 heures, S. F. Diop quitta le domicile. Profitant de cette absence, sa femme utilisa son téléphone, monta sur la terrasse et confia ses tourments conjugaux à sa sœur.
Mais le mari revint précipitamment. Convaincu que sa femme communiquait avec un amant, une dispute éclata. Malgré un semblant de réconciliation, la tension resta palpable. Ce sera la dernière nuit pour Fatou Guèye. Selon L’Observateur, le maçon l’aurait étranglée dans son sommeil, avant de se recoucher à ses côtés jusqu’au matin, dans une tentative de faire passer le meurtre pour une mort naturelle.
Les voisins, intrigués par le comportement du mari, alertèrent la gendarmerie de Saly Portudal. Les enquêteurs de la brigade de recherches intervinrent rapidement. Placé en garde à vue, S. F. Diop passa aux aveux, reconnaissant avoir agi par jalousie.
L’autopsie pratiquée le mercredi 14 mai confirma la mort par strangulation. Ce drame conjugal à Joal soulève une nouvelle fois la problématique des violences conjugales, tragiquement mortelles. Le parquet devrait bientôt ordonner la mise sous mandat de dépôt du suspect en attendant son procès devant la chambre criminelle.
Ce drame conjugal à Joal met en lumière les drames silencieux qui peuvent se dérouler derrière les portes closes, appelant à une vigilance accrue pour prévenir de telles tragédies.
Article écrit par : Maimouna Ngaido
Mis en ligne : 15/05/2025
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