Ma fille, ma rivale : Le témoignage d’une femme détruite - Notre Continent
> NOTRE CONTINENT > - Confidence | Par Coumba Sagna | Publié le 07/06/2025 05:06:52

Ma fille, ma rivale : Le témoignage d’une femme détruite

Je suis une femme de 37 ans, mariée très jeune, et cela fait bientôt vingt ans que je vis avec mon mari. Ensemble, nous avons eu une seule enfant, une fille qui a maintenant 20 ans. Elle a toujours été très proche de son père, ce que je trouvais attendrissant. Je croyais qu’il s’agissait simplement d’un lien fort entre un père et sa fille, jusqu’au jour où j’ai découvert l’impensable : je les ai surpris ensemble dans notre lit alors qu’elle n’avait que 15 ans.

Face à ce choc, j’ai préféré me taire. Mon silence était motivé par la peur de l’humiliation familiale et par le souci de préserver la dignité de ma fille. J’ai tenté de discuter avec lui, espérant que c’était une erreur qu’il ne recommencerait jamais. Malheureusement, un an plus tard, je les ai encore surpris ensemble. Cette fois-là, ils m’ont menacée pour que je garde le silence, et leur relation s’est installée au grand jour, au sein même de notre foyer.

Mon mari, homme très riche, a tout fait pour me faire accepter cette situation : cadeaux, voiture, confort. Mais ce n’est pas la richesse qui m’a poussée à me taire, c’est la peur d’être jugée, de subir le regard des autres. Depuis, je vis comme une coépouse avec ma propre fille. Nous nous partageons les nuits, les jours du marché, et nous vivons sous le même toit comme deux rivales. Elle a eu un enfant de lui et est aujourd’hui de nouveau enceinte.

Avec le temps, une partie de moi s’est résignée, mais l’autre souffre profondément. Cette douleur me ronge au quotidien. Il m’arrive d’avoir des pensées sombres, d’imaginer fuir ou tout arrêter pour échapper à cette vie. Ce climat toxique me détruit lentement, et je ne sais plus comment me libérer de cette prison silencieuse.

Le pire a été atteint lorsque ma fille, un jour, m’a insultée en me traitant de jalouse, d’aigrie, et de stérile parce que je n’ai pas eu d’autres enfants. Même si j’ai accepté ma stérilité, je lui ai quand même donné la vie. Aujourd’hui, elle me dit sans honte qu’elle ne me considère plus comme sa mère, mais comme une concurrente. Je vous en supplie, j’ai besoin d’aide. Je souffre énormément.

Article opinion écrit par le créateur de contenu : Anonyme.
Mis en ligne : 07/06/2025

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