Le récent scandale autour du chef d’agence de Coris Bank à Touba, arrêté pour avoir détourné 78 millions de francs CFA du compte du Khalife général des mourides, met une fois de plus en lumière un mal profond : la corruption dans les banques.
Ce fait divers, loin d’être un simple dérapage individuel, révèle des failles graves dans la gouvernance et la surveillance des institutions financières sénégalaises. Il faut s’interroger sur l’étendue de la corruption dans les banques et ses conséquences pour la confiance des citoyens.
La corruption dans les banques n’est pas un phénomène nouveau, mais cette affaire démontre à quel point elle peut prendre racine au cœur même des agences.
Le directeur de l’agence Coris Bank Touba 28, en complicité avec son frère, a pu mener plusieurs opérations frauduleuses sans être détecté, illustrant un dysfonctionnement des mécanismes de contrôle interne. Quand un tel niveau de corruption peut exister dans une institution financière, c’est tout le secteur qui est remis en question.
Cette situation n’est pas unique à Coris Bank ni au Sénégal. Partout dans le monde, la corruption dans les banques s’infiltre lorsque la gouvernance manque de transparence et d’audits rigoureux. En Côte d’Ivoire ou en France, des affaires similaires montrent que la faiblesse des contrôles encourage ces dérives. Plus qu’un simple acte criminel, la corruption dans les banques porte atteinte à la crédibilité du système financier et fragilise les économies.
Dans ce contexte, il est essentiel que les banques sénégalaises prennent conscience de l’ampleur de la corruption dans les banques et adoptent des mesures drastiques. Des audits indépendants, une meilleure formation des personnels et des sanctions exemplaires doivent être la norme. Les citoyens et clients ont droit à une transparence totale et à la sécurité de leurs avoirs.
Le scandale Coris Bank à Touba doit servir d’alerte pour combattre la corruption dans les banques à tous les niveaux. Sans un engagement fort des autorités financières et des directions bancaires, ce mal continuera de miner la confiance du public. Il faudra frapper fort et restaurer l’intégrité de nos institutions financières pour éviter que nos banques ne deviennent des repaires de corruption.
Article opinion écrit par le créateur de contenu : Talla Ndiaye.
Mis en ligne : 24/07/2025
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