Les opinions exprimées dans cet article sont celles d’un contributeur externe. NotreContinent.com est une plateforme qui encourage la libre expression, la diversité des opinions et les débats respectueux, conformément à notre charte éditoriale « Sur NotreContinent.com chacun est invité à publier ses idées »
L’instrumentalisation du sport pour des causes politiques : un dévoiement du football au service d’une idéologie extrême. À Oslo, quelques heures avant le match de qualification pour le Mondial 2026 entre la Norvège et Israël, des centaines de manifestants ont défilé pour dénoncer ce qu’ils appellent « l’usage du football pour blanchir les crimes de guerre ». En tant qu’observateur attentif de l’intersection entre sport et politique, je ne peux que déplorer cette instrumentalisation du football, qui s’éloigne de ses valeurs fondamentales pour servir des idéologies extrêmes.
Le contexte de cette manifestation est révélateur des tensions géopolitiques actuelles. Alors que le football devrait être un vecteur d’unité et de convivialité, il devient un champ de bataille pour des luttes politiques. Les manifestants, arborant keffiehs et brandissant des drapeaux palestiniens, ont voulu faire entendre leur voix dans une ambiance de tension palpable. Leur message, clair et sans équivoque, vise à dénoncer ce qu’ils perçoivent comme un soutien tacite à des actes qu’ils qualifient de génocide. Toutefois, cette approche ne fait que renforcer une polarisation qui nuit à l’esprit du sport.
L’analyse de cet événement met en lumière la dérive du football, qui, au lieu d’être un terrain de jeu, se transforme en une scène de propagande. En affirmant que _« nous brandissons le carton rouge contre Israël, contre l’apartheid et contre le génocide »_, la présidente du Comité norvégien pour la Palestine, Line Khateeb, illustre bien cette tendance. Elle évoque une lutte qui, tout en étant légitime dans son essence, utilise le football comme un outil de division. Comparativement, il est similaire à un match où les joueurs se battent non pas pour la victoire, mais pour imposer une idéologie au détriment de l’esprit sportif.
Les slogans brandis par les manifestants, tels que _« Excluez Israël du football international »_ ou _« C’est un génocide, pas une guerre »_, témoignent d’un discours qui, au lieu de favoriser le dialogue, renforce les clivages. À l’instar d’un match où chaque équipe se bat pour écraser l’autre, cette dynamique ne laisse aucune place à la réconciliation. Au contraire, elle alimente des tensions qui pourraient être apaisées par le sport, un domaine où la compétition devrait être synonyme de respect mutuel et de fair-play.
Il est également important de souligner que le football, comme tout autre sport, ne devrait pas être utilisé comme un outil de propagande. Les récents appels à sanctionner Israël, à l’instar de l’exclusion des équipes russes après l’invasion de l’Ukraine, montrent comment le sport peut être détourné au service d’agendas politiques. La présidente de la Fédération norvégienne, Lise Klaveness, a plaidé pour cette approche, illustrant ainsi le risque de voir le football se transformer en un champ de bataille idéologique.
En creusant plus profondément, il est essentiel de rappeler que le sport a le potentiel d’unir les gens, indépendamment de leurs origines ou de leurs croyances. En choisissant de le politiser, nous risquons de perdre de vue cette mission essentielle. Les recettes de billetterie destinées à Médecins sans frontières (MSF) ne suffisent pas à masquer le fait que le football est devenu un outil de division, là où il devrait être un symbole d’unité.
En conclusion, l’événement survenu à Oslo souligne la nécessité de réfléchir à l’utilisation du sport dans le cadre de luttes politiques. Le football, en tant que miroir de notre société, doit rester un espace de rassemblement, et non un champ de bataille pour des idéologies extrêmes. Je réitère mon appel à la réflexion : engageons-nous à préserver l’esprit du sport, loin des divisions politiques qui sapent ses valeurs fondamentales. Ensemble, faisons du football un vecteur de paix et de compréhension, plutôt qu’un outil d’instrumentalisation.
Article opinion écrit par la créatrice de contenu : Ciara P.
Mis en ligne : 16/10/2025
—
La plateforme NOTRECONTINENT.COM permet à tous de diffuser gratuitement et librement les informations et opinions provenant des citoyens. Les particuliers, associations, ONG ou professionnels peuvent créer un compte et publier leurs articles Cliquez-ici.





