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L’attaque audacieuse d’un commando armé dans la nuit du dimanche à lundi au CIMAF, rapportée par L’Observateur, révèle une réalité alarmante : la violence armée s’intensifie dans notre région. Avec 50 millions de F CFA dérobés et des employés traumatisés, cet événement met en lumière une tendance inquiétante qui plonge les citoyens dans un état de peur constant. Il faut reconnaître que cette escalade de la violence ne peut plus être ignorée.
La région de Thiès, autrefois perçue comme un havre de paix, est désormais le théâtre d’attaques de plus en plus fréquentes et violentes. Dans cette affaire, une vingtaine d’hommes armés ont dévalisé deux usines, ligotant les vigiles et blessant gravement le chef de poste. Ce n’est pas un incident isolé, mais plutôt le symptôme d’une crise de sécurité grandissante qui touche notre société. Les habitants, qui se sentent de plus en plus vulnérables, doivent faire face à une réalité où la peur des attaques armées devient leur quotidien.
L’article de L’Observateur illustre non seulement l’horreur de l’attaque, mais également la manière dont les malfaiteurs ont agi avec une précision déconcertante. Ils ont d’abord frappé à la cimenterie Cimaf, neutralisant les gardiens avec une brutalité inouïe, avant de se diriger vers la Cbmi, où ils ont trouvé un coffre-fort contenant la somme faramineuse de 50 millions de F CFA. Ce niveau d’organisation évoque plus un commando militaire qu’un simple groupe de voleurs. Les témoignages des employés, encore sous le choc, soulignent l’impact psychologique de ces événements. Comme une ombre qui plane sur une ville, cette violence s’immisce dans le quotidien des citoyens, les rendant méfiants et anxieux.
Premièrement, cette attaque n’est pas un cas isolé, mais fait partie d’une série d’incidents qui révèlent une dégradation de la sécurité publique. Les habitants vivent dans une peur constante, semblable à celle d’un coureur de marathon poursuivi par un prédateur affamé. Chaque jour, ils se demandent si ce sera leur tour d’être victimes de la violence. Deuxièmement, la réponse des autorités semble insuffisante face à cette montée de l’insécurité. La gendarmerie a été alertée après le départ des assaillants, ce qui soulève des questions sur la réactivité des forces de l’ordre. Les citoyens ne peuvent plus se contenter de promesses vides et d’enquêtes qui n’aboutissent pas.
Il est normal de comprendre que cette recrudescence des attaques armées est symptomatique d’un malaise social plus profond. Les causes de cette violence sont multiples : inégalités économiques, manque d’opportunités, et un sentiment d’abandon par les autorités. Les jeunes, souvent laissés pour compte, se tournent vers la criminalité comme seule issue. Comme un feu de forêt qui se propage sans contrôle, cette violence menace de consumer notre tissu social. Si nous ne prenons pas conscience de cette réalité, nous risquons de nous retrouver piégés dans un cycle de violence sans fin.
Des études récentes montrent que les taux de criminalité dans les zones industrielles augmentent de manière alarmante. Selon des rapports de l’Institut National de la Statistique, les attaques armées ont augmenté de 30 % au cours des deux dernières années dans notre région. Les témoignages des résidents révèlent un sentiment d’impuissance face à cette situation, où les malfaiteurs semblent agir en toute impunité. Les autorités doivent agir rapidement et efficacement, car chaque jour qui passe sans action renforce l’idée que la violence est devenue la norme.
En somme, l’attaque au CIMAF n’est pas qu’un simple fait divers, mais le reflet d’une société en proie à la peur et à l’insécurité. La recrudescence des attaques armées exige une prise de conscience collective et une réponse forte de la part des autorités. Nous ne pouvons plus rester passifs face à cette escalade de la violence. Il est de notre devoir de revendiquer un environnement plus sûr pour nous et les générations futures.
Je vous encourage, chers lecteurs, à vous engager dans cette lutte pour la sécurité de nos communautés. Exigeons des actions concrètes de la part de nos dirigeants afin de restaurer la paix et la sécurité dans notre région. Ne laissons pas la peur dicter notre quotidien.
Article opinion écrit par le créateur de contenu : Demba Sall.
Mis en ligne : 21/10/2025
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