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L’article publié sur la nomination de six nouveaux conseillers par le président de la Fédération sénégalaise de football (FSF), Abdoulaye Fall, le 25 octobre, semble prometteur à première vue. Cependant, je ne peux m’empêcher de penser que cette initiative pourrait n’être qu’un slogan vide, une promesse sans substance, si les résultats ne suivent pas rapidement. Dans un monde où le football est devenu un enjeu majeur, il est normal que ces nominations ne soient pas qu’une simple opération de communication.
Abdoulaye Fall a pris les rênes de la FSF avec l’ambition affichée de redynamiser le football sénégalais. À première vue, la nomination de conseillers spécialisés dans des domaines clés semble être une démarche réfléchie. Les noms des conseillers, allant de Djiby Wade à Khalilou Fadiga, évoquent une volonté d’apporter expertise et diversité. Cependant, la question qui se pose est la suivante : ces nominations suffisent-elles à transformer le paysage du football sénégalais, ou ne sont-elles qu’un coup d’éclat éphémère ?
L’article d’origine met en avant une liste de conseillers dont les compétences sont censées répondre aux défis du football national. Mais, en y regardant de plus près, on pourrait se demander si ces choix sont réellement judicieux ou s’ils relèvent davantage du clientélisme. En effet, nommer des conseillers est une chose, mais garantir leur efficacité en est une autre. Comme un chef d’orchestre qui ne joue pas de musique, ces conseillers risquent de rester inactifs si les résultats ne sont pas au rendez-vous.
Premièrement, l’expérience ne fait pas tout. Même si certains de ces conseillers ont un passé respectable, cela ne garantit en rien qu’ils seront en mesure de répondre aux attentes de la FSF. Par exemple, Khalilou Fadiga, bien que reconnu pour ses compétences en relations extérieures, n’a pas encore démontré sa capacité à transformer cette expertise en résultats concrets. Deuxièmement, la diversité des compétences, bien qu’utile, peut facilement se transformer en cacophonie si aucune direction claire n’est donnée. Il est vital que ces conseillers travaillent de concert, mais rien ne garantit que cela se produira.
Le football sénégalais ne peut se permettre d’attendre des mois, voire des années, pour voir des résultats tangibles. Les promesses d’une équipe compétente et diversifiée doivent se traduire par des actions concrètes, et cela dès maintenant. Comme un coureur qui démarre en retard, la FSF doit rattraper le temps perdu et prouver que ces nominations n’étaient pas qu’un simple coup de marketing. Le temps presse et les attentes du public sont élevées.
Il est également pertinent de noter que le football sénégalais a connu des hauts et des bas au cours des dernières années. Des équipes comme la sélection nationale ont parfois brillé sur la scène internationale, mais les résultats en club sont souvent décevants. Les enjeux sont donc plus importants que jamais. Des études montrent que les fédérations qui réussissent à mettre en place des équipes dirigeantes efficaces voient une amélioration significative de leurs performances. Si la FSF ne parvient pas à se démarquer rapidement, elle risque de subir la même fate qu’un bateau qui prend l’eau sans que personne ne s’en aperçoive.
La nomination de six nouveaux conseillers par Abdoulaye Fall pourrait sembler être une initiative prometteuse. Cependant, sans résultats concrets, cette démarche risque de ne pas aller au-delà d’un simple slogan. Le football sénégalais mérite mieux qu’une succession de promesses vides. La pression est sur les épaules de la FSF pour prouver que ces choix étaient judicieux et qu’ils peuvent mener à un véritable changement.
Je vous invite, chers lecteurs, à suivre de près l’évolution de cette situation. Engageons-nous ensemble pour un football sénégalais qui ne se contente pas de promesses, mais qui aspire à l’excellence. Le temps de l’action est maintenant.
Article opinion écrit par le créateur de contenu : Salif S.
Mis en ligne : 04/11/2025
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