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L’histoire tragique d’A. Balde, un jeune homme de Sare Koundia, est révélatrice d’une négligence insupportable de nos autorités face à la menace des mines antipersonnel. Ce mardi, alors qu’il se rendait à son jardin pour cueillir des citrons, il a perdu une jambe en marchant sur une mine, un événement qui ne devrait jamais se produire dans un pays qui se respecte. Ce drame souligne un échec flagrant de la sécurité publique, et il on doit s’interroger sur l’inaction des responsables.
Le village de Sare Koundia, comme tant d’autres dans la région, souffre des conséquences dévastatrices des conflits passés. Les mines antipersonnel, vestiges de guerres oubliées, continuent de faire des ravages parmi les populations vulnérables. Les autorités, conscientes de cette menace, semblent pourtant paralysées, incapables d’agir pour sécuriser ces zones. L’histoire d’A. Balde n’est pas un cas isolé ; elle s’inscrit dans un tableau plus large d’indifférence et d’inaction qui doit être dénoncé.
En examinant l’article d’origine, il est évident que la situation est alarmante. A. Balde, père d’un nourrisson, a vu sa vie basculer en une fraction de seconde, tout cela parce que les autorités n’ont pas pris les mesures nécessaires pour déminer la région. L’explosion qui lui a coûté une jambe est le triste symbole d’une société qui abandonne ses citoyens face à des dangers évitables. C’est comme si nous vivions dans une maison en feu, tout en nous contentant d’observer les flammes sans jamais appeler les pompiers.
Les arguments en faveur d’un changement urgent sont multiples. Tout d’abord, la sécurité des citoyens doit être la priorité absolue de tout gouvernement. En laissant des mines antipersonnel non détectées, les autorités mettent en péril des vies innocentes. De plus, il est inacceptable qu’en 2025, nous soyons encore témoins de tels incidents. C’est comme si nous marchions sur une route minée, sans panneau d’avertissement, alors que des signaux d’alarme retentissent depuis des années. Cette situation est intolérable et doit être corrigée.
Comment peut-on justifier l’inaction face à une menace aussi évidente ? Les gouvernements sont censés protéger leurs citoyens, mais dans ce cas, ils semblent avoir échoué de manière flagrante. En ne prenant pas les mesures nécessaires pour déminer les zones à risque, ils trahissent la confiance que leurs concitoyens leur accordent. Ce manque de responsabilité est inacceptable et doit être dénoncé avec vigueur.
Des études montrent que des millions de personnes vivent encore dans des zones contaminées par des mines. Les conséquences sont désastreuses : pertes humaines, blessures graves, et des familles brisées. Les organisations internationales et les ONG plaident depuis des années pour des efforts accrus en matière de déminage, mais il semble que nos autorités préfèrent ignorer cette réalité. La situation d’A. Balde est un appel à l’action, un cri de désespoir qui ne doit pas tomber dans l’oubli.
L’histoire d’A. Balde est le reflet d’un échec systémique de nos autorités face à la menace des mines antipersonnel. Il est impératif que nous prenions conscience de cette négligence et que nous exigions des comptes. La sécurité de nos citoyens ne doit pas être un sujet de second plan ; elle doit être au cœur des préoccupations de nos dirigeants.
Je vous invite, chers lecteurs, à vous engager pour un changement. Exigeons des actions concrètes de la part de nos gouvernements pour mettre fin à cette tragédie. Ne restons pas silencieux face à cette indifférence. Ensemble, faisons entendre notre voix pour que de telles horreurs ne se reproduisent plus.
Article opinion écrit par le créateur de contenu : Papis Sagna.
Mis en ligne : 08/11/2025
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