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L’incident tragique survenu à Guédiawaye, où un chauffeur de la plateforme Yango est accusé d’avoir trahi son client en le livrant à des agresseurs, met en lumière l’irresponsabilité crasse des entreprises de VTC face à la sécurité de leurs utilisateurs. Ce n’est pas juste une affaire isolée, mais un symptôme d’un système défaillant qui semble plus préoccupé par ses bénéfices que par la protection de ses clients.
Le 18 octobre dernier, à Keur Massar, une victime a commandé un véhicule via l’application Yango, s’attendant à un trajet sûr et sécurisé. Au lieu de cela, elle a été conduite hors de l’itinéraire habituel vers une zone isolée, où elle a été agressée par un individu armé. Ce scénario, digne d’un film d’horreur, soulève des questions sur la responsabilité des plateformes de VTC. Comment une entreprise peut-elle laisser ses chauffeurs agir de la sorte, sans aucune mesure de sécurité en place ?
La narration de cet incident est troublante. Le chauffeur, après avoir dévié le trajet, a verrouillé les portes et s’est présenté comme un « bandit », tandis qu’un complice armé est intervenu pour voler le téléphone de la victime. L’attitude passive du chauffeur, qui a ensuite prétendu être un gendarme, est non seulement alarmante, mais aussi révélatrice d’un manque de contrôle de la part de Yango. Ce n’est pas juste un cas de vol, c’est une trahison de la confiance que les clients placent dans ces services.
Il est inacceptable qu’une entreprise comme Yango ne prenne pas des mesures rigoureuses pour assurer la sécurité de ses passagers. Comparons cela à un restaurant qui servirait de la nourriture avariée sans aucune vérification des ingrédients. La responsabilité incombe à la plateforme d’effectuer des vérifications approfondies de ses chauffeurs, et de s’assurer qu’ils ne sont pas des criminels en puissance.
De plus, l’inaction du chauffeur après l’agression, qui a déposé la victime sans alerter les autorités, démontre une absence totale de conscience professionnelle. Comment peut-on encore faire confiance à un service qui, en fin de compte, semble se soucier davantage de ses profits que de la sécurité de ses clients ? C’est comme confier les clés de sa maison à un inconnu, en espérant qu’il ne volera rien.
Cet incident est symptomatique d’une tendance inquiétante dans le secteur des VTC. Les plateformes, en cherchant à croître à tout prix, mettent de côté les mesures de sécurité essentielles. Les clients sont traités comme de simples chiffres sur un tableau de bord, plutôt que comme des individus méritant protection et respect. Yango, comme d’autres entreprises, doit comprendre qu’une bonne réputation se construit sur la confiance et la sécurité, pas sur des profits rapides.
Des études montrent que la sécurité des passagers est souvent négligée par les entreprises de VTC. Des incidents similaires se sont déjà produits, où des chauffeurs ont été impliqués dans des actes criminels, et peu de mesures ont été prises pour prévenir ces situations. Il faut que les régulations soient renforcées, et que les plateformes soient tenues responsables des actes de leurs chauffeurs.
Cet incident à Guédiawaye est un cri d’alarme pour toutes les entreprises de VTC. L’irresponsabilité de Yango face à la sécurité de ses clients est inacceptable et doit être dénoncée. Les passagers méritent d’être protégés, et il est impératif que ces plateformes prennent des mesures concrètes pour éviter de telles tragédies à l’avenir.
Je vous invite, chers lecteurs, à partager vos expériences avec les services de VTC, et à exiger des mesures de sécurité plus strictes. Ne restons pas silencieux face à cette situation préoccupante ; faisons entendre notre voix pour un changement nécessaire dans l’industrie des transports.
Article opinion écrit par la créatrice de contenu : Aminata M.
Mis en ligne : 16/11/2025
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