Des gardiens complices ? : La vérité derrière le cambriolage à Saly - Notre Continent
> NOTRE CONTINENT > - Fait divers | Par Eva | Publié le 28/12/2025 10:12:15

Des gardiens complices ? : La vérité derrière le cambriolage à Saly

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À Saly, le cambriolage de six boutiques a mis en lumière une situation pour le moins inquiétante. Trois gardiens, M. Cissé, M. S. Touré et A. Seck, se retrouvent au cœur d’un procès, accusés de vol avec effraction. Leurs rôles de surveillants semblent avoir été réduits à néant, laissant les commerçants se demander si la sécurité de leur résidence n’est pas qu’une illusion. Une situation qui suscite plus de questions que de réponses, et qui pourrait bien faire sourire, si ce n’était pas si sérieux.

Les événements se sont déroulés dans une résidence où la sécurité est censée être une priorité. La nuit du cambriolage, les malfaiteurs ont pénétré dans les boutiques en brisant des fenêtres, emportant des sommes d’argent et divers objets. Les plaintes des commerçants ont conduit à l’interpellation des gardiens, dont la mission était de veiller sur les lieux. Pourtant, aucun d’eux n’a entendu le moindre bruit, ce qui interpelle sur l’efficacité de leur surveillance.

L’absence de réaction des gardiens soulève des doutes sur leur professionnalisme. A. Seck a tenté de justifier son inactivité en évoquant un problème de santé, mais cela ne suffit pas à apaiser les inquiétudes des victimes. En effet, la résidence dispose de quatre postes de garde, mais seulement trois étaient opérationnels cette nuit-là. Il est difficile d’imaginer comment des voleurs, agissant en toute tranquillité, ont pu passer inaperçus pendant deux heures. L’une des victimes, F. Thiandoum, a relaté la sophistication de l’opération, ajoutant une touche d’ironie à la situation : « L’individu est passé par la fenêtre, cachant son visage avec un rideau. » Ce qui devrait être un lieu sûr est devenu un terrain de jeu pour des cambrioleurs audacieux.

Les faits parlent d’eux-mêmes. Les montants volés s’élèvent à des sommes non négligeables : 66 000 FCFA, 953 000 FCFA et 150 000 FCFA. Les victimes, en plus de perdre de l’argent, ont vu leur sécurité remise en question. L’avocate de F. Thiandoum a soulevé une interrogation pertinente : « Comment se fait-il que durant deux heures, des malfaiteurs entrent dans la résidence, brisent des fenêtres, cambriolent six boutiques, et que vous n’entendiez rien ? » Ces questions, loin d’être anodines, révèlent une faille dans le système de sécurité en place.

Le témoignage des victimes met en lumière une insécurité alarmante. Les gardiens, censés protéger les lieux, semblent avoir échoué dans leur mission. La confiance envers leur capacité à assurer la sécurité est sérieusement ébranlée. Les victimes ont exprimé leur frustration et leur désespoir face à une situation qui aurait pu être évitée avec une vigilance appropriée. La coïncidence entre leur inattention et la planification des cambrioleurs soulève des doutes sur la compétence des gardiens.

Les statistiques sur la criminalité dans les résidences surveillées montrent une tendance inquiétante. Les cambriolages dans des zones supposées sécurisées sont en hausse, et les témoignages des victimes confirment un sentiment d’insécurité croissant. Les résidents se demandent si le coût de la sécurité est réellement justifié lorsque les gardiens ne semblent pas à la hauteur. Une enquête plus approfondie pourrait révéler des manquements dans la formation ou la sélection des agents de sécurité.

Cette affaire de cambriolage à Saly met en lumière des lacunes préoccupantes dans la sécurité des résidences. Les gardiens, loin de rassurer les commerçants, sont devenus des figures douteuses dans cette histoire. La confiance envers leur capacité à protéger les lieux est sérieusement remise en question. Les victimes, quant à elles, doivent vivre avec l’angoisse d’une insécurité persistante. Une situation qui, espérons-le, incitera à une réflexion profonde sur la sécurité dans les résidences.

Article opinion écrit par le créateur de contenu : Malamine G.
Mis en ligne : 28/12/202
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