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Les méthodes d’extorsion mises en œuvre par Kocc Barma sont dévoilées, révélant un individu qui a su manipuler la technologie pour soutirer de l’argent à ses victimes en leur volant des sextapes. L’arrestation de l’un de ses complices, E. D. Seck, suggère que le réseau de Kocc Barma pourrait s’étendre bien au-delà de ce qui a été initialement découvert, remettant ainsi en question l’efficacité des mesures de prévention actuelles.
La Division spéciale de cybersécurité (DSC) a récemment dévoilé les pratiques illégales de Kocc Barma, qui exploitait un compte pour collecter des vidéos compromettantes. Les victimes, souvent prises de panique, recevaient des messages menaçants via des applications de messagerie comme Whatsapp ou Telegram, les informant que leurs vidéos avaient été récupérées. Pour brouiller les pistes, Kocc Barma utilisait pas moins de 18 cartes Sim sous divers noms, rendant son identification plus complexe.
L’enquête a révélé l’existence d’un dossier intitulé «Seneg», contenant pas moins de 1115 fichiers compromettants. La stratégie de Kocc Barma consistait à faire croire aux victimes qu’après avoir payé une rançon, leurs vidéos seraient supprimées. Cependant, ces fichiers étaient en réalité archivés sous la mention «Paid not to publish», conservant toutes les informations relatives aux menaces. Cette méthode rappelle les pratiques d’escroquerie classiques, où les victimes sont piégées dans un cycle de peur et de paiement.
Les éléments révélés par l’enquête soulignent l’ampleur alarmante du phénomène. Tout comme un réseau de trafic organisé, l’affaire Kocc Barma met en lumière les failles dans la prévention de tels actes. La récente arrestation de E. D. Seck, accusé d’avoir transmis des contenus compromettants, indique que d’autres complices pourraient être impliqués, suggérant un réseau potentiellement vaste. Cette situation soulève des questions sur l’efficacité des dispositifs de sécurité en place pour protéger les citoyens contre ce type de cybercriminalité.
L’arrestation de E. D. Seck illustre non seulement la persistance de l’extorsion numérique, mais également l’incapacité des autorités à démanteler complètement ces réseaux. Comme un iceberg dont la partie visible ne représente qu’une fraction de la réalité, il est probable que d’autres acteurs demeurent dans l’ombre, continuant à exploiter la vulnérabilité des individus. Ce constat met en exergue la nécessité d’une vigilance accrue et d’une meilleure sensibilisation du public face à ces menaces.
Des études récentes montrent une augmentation préoccupante des cas d’extorsion en ligne, avec des victimes de tous âges et de toutes origines. En effet, selon une enquête menée par une organisation de cybersécurité, près de 60 % des personnes interrogées ont déclaré avoir été exposées à des menaces similaires. Ce chiffre alarmant souligne l’urgence d’une réponse collective pour renforcer les mesures de prévention et de protection.
L’affaire Kocc Barma révèle des méthodes d’extorsion sophistiquées et un réseau potentiellement étendu, remettant en question l’efficacité des mesures de prévention actuelles. L’arrestation de E. D. Seck n’est qu’une première étape dans un combat qui semble loin d’être gagné. Il est impératif que la société prenne conscience de ces dangers et exige des actions concrètes pour protéger les individus contre de telles menaces.
Article opinion écrit par le créateur de contenu : Samba S.
Mis en ligne : 30/12/2025
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