Article opinion écrit par la contributrice : Yacine Gaye
Dans le monde de la politique, l’alliance est souvent considérée comme un moyen nécessaire pour accéder au pouvoir. Cependant, pour un mouvement comme le Pastef, se revendiquant comme antisystème, cette stratégie peut s’avérer dangereuse, voire même contradictoire.
Lorsque des membres du Pastef, porteurs des idéaux antisystème, se tournent vers des alliances avec les figures du système politique traditionnel, c’est comme un « baiser du diable ». Ces alliances peuvent sembler prometteuses sur le court terme, offrant une opportunité d’accéder aux leviers du pouvoir, mais…
…à long terme, elles risquent de corrompre l’intégrité et la vision originelle du mouvement. Il doit prendre garde à ne pas devenir lui-même l’otage du système qu’il prétend combattre. En accueillant les membres du système politique, il court le risque de diluer son message et de compromettre sa crédibilité auprès de ses partisans. Après tout, comment un mouvement peut-il prétendre défier le système tout en s’associant avec ceux qui en sont les acteurs clés ?
Il est impératif pour eux de rester fidèle à ses principes fet de ne pas sacrifier son identité pour des gains politiques à court terme. L’antisystème ne peut pas devenir complice du système sans perdre sa légitimité et son pouvoir de mobilisation.
En fin de compte, le parti doit résister à la tentation des alliances faciles et rester fidèle à sa mission originelle. Seule une approche cohérente et déterminée permettra au mouvement de rester véritablement antisystème et de réaliser ses aspirations pour un changement réel et durable dans le paysage politique sénégalais.
Article opinion écrit par la contributrice : Yacine Gaye
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