Article opinion écrit par le créateur de contenu : Metgeek
Récemment, les autorités du régime nord-coréen ont renforcé leur contrôle sur l’apparence des femmes, ajoutant une nouvelle restriction qui fait déjà couler beaucoup d’encre.
Lors d’une conférence vidéo, le gouvernement a annoncé des règles encore plus strictes concernant le style vestimentaire et capillaire des citoyennes. Cette mesure s’inscrit dans la politique déjà sévère de Pyongyang en matière de conformité sociale.
Jusqu’à présent, les femmes nord-coréennes devaient choisir leur coupe de cheveux parmi une liste de 18 modèles approuvés par l’État. Ces coupes, censées refléter les valeurs du régime, sont un moyen de contrôle social, empêchant toute expression individuelle qui pourrait être perçue comme une forme de dissidence. Cependant, une nouvelle directive va encore plus loin : il est désormais formellement interdit aux femmes d’adopter le style vestimentaire et la coiffure de Ju-ae, la fille du leader suprême Kim Jong-un, qui est de plus en plus considérée comme sa possible héritière.
Ju-ae, souvent vue aux côtés de son père lors d’événements publics, est devenue une figure de plus en plus influente en Corée du Nord. Son style, à la fois simple et soigné, a rapidement gagné en popularité, incitant de nombreuses femmes à l’imiter. Cependant, les autorités ont pris des mesures drastiques pour empêcher cette tendance, probablement pour éviter toute forme d’adulation ou de personnalisation du culte de la personnalité au-delà du leader suprême.
Cette interdiction est révélatrice de la manière dont le régime nord-coréen cherche à contrôler non seulement les actions, mais aussi les pensées et les apparences de ses citoyens. En imposant de telles restrictions, le gouvernement veille à ce que la population reste unie dans une conformité rigide, où toute expression d’individualité est perçue comme une menace potentielle pour l’ordre établi.
Les sanctions pour non-respect de ces nouvelles règles sont sévères, bien qu’aucun détail précis n’ait été divulgué à ce sujet. Dans un pays où la dissidence est rarement tolérée, même les infractions mineures peuvent entraîner des répercussions graves, allant de la rééducation à des peines de prison.
Ce nouveau règlement témoigne de l’étendue du contrôle exercé par le régime sur la vie quotidienne des Nord-Coréens, un contrôle qui semble s’intensifier à mesure que le pouvoir de Kim Jong-un se consolide. Pour beaucoup d’observateurs internationaux, cette mesure est une autre illustration de la manière dont le régime utilise la peur et la répression pour maintenir son autorité absolue sur le pays.
Dans ce contexte, les femmes nord-coréennes se retrouvent une fois de plus en première ligne des politiques répressives du régime. Alors que le monde extérieur observe avec une inquiétude croissante, la population, quant à elle, continue de vivre sous un régime où chaque aspect de la vie est étroitement surveillé et contrôlé.
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