Article opinion écrit par le créateur de contenu : El Moussa
Le riz est une céréale essentielle en Afrique, particulièrement en Afrique subsaharienne où il est la deuxième céréale la plus consommée après le maïs. Environ 30 millions de tonnes de riz sont consommées chaque année dans cette région.
La consommation de riz est particulièrement élevée en Afrique de l’Ouest, avec des pays comme le Sénégal et la Côte d’Ivoire où la consommation par habitant dépasse régulièrement les 80 kg par an. Cependant, la production locale ne suffit pas à répondre à la demande croissante, ce qui entraîne une forte dépendance aux importations.
Des efforts sont en cours pour augmenter la production locale et atteindre l’autosuffisance alimentaire. Des pays comme le Nigeria, Madagascar, et la Tanzanie travaillent activement à améliorer leurs capacités de production. Le riz est cultivé dans près de 40 des 54 pays africains et constitue une source de revenus pour plus de 35 millions de petits riziculteurs.
La production de riz en Afrique fait face à plusieurs défis majeurs :
Environ 70 % du riz en Afrique subsaharienne est cultivé dans des environnements pluviaux, ce qui rend la production vulnérable aux extrêmes climatiques comme les sécheresses et les inondations. Les rendements sont souvent faibles en raison de pratiques de gestion des cultures sous-optimales, y compris une mauvaise gestion de l’eau, une utilisation insuffisante des engrais et des herbicides, et un manque de mécanisation.
Les sols peuvent être pauvres en nutriments essentiels, ce qui limite la croissance des plantes et réduit les rendements. Les infrastructures agricoles sont souvent inadéquates, avec des systèmes de production et de transformation obsolètes, et une fragmentation des terres qui limite l’efficacité.
Les petits agriculteurs ont souvent un accès limité aux technologies modernes, aux semences améliorées, et aux équipements agricoles nécessaires pour augmenter la productivité. Les cultures de riz sont également affectées par divers pathogènes viraux, bactériens et fongiques, ce qui peut réduire considérablement les rendements.
Des efforts sont en cours pour surmonter ces défis, notamment par le développement de technologies de conservation de l’eau, de pratiques de gestion des nutriments spécifiques aux sites, et de technologies économisant la main-d’œuvre. Cependant, il reste encore beaucoup à faire pour améliorer la résilience et la durabilité de la production de riz en Afrique.
Article opinion écrit par le créateur de contenu : El Moussa
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