Il est temps d’arrêter de mentir : Paulo Dybala n’est pas ce crack que certains s’obstinent à voir en lui. Pendant des années, l’Argentin a été présenté comme le successeur naturel de Messi, un « numéro 10 » moderne, élégant, et décisif. Mais à 31 ans, Paulo Dybala est surtout l’incarnation d’un immense gâchis, d’un talent mal canalisé et d’une carrière en demi-teinte.
Oui, Dybala a du ballon. Oui, il peut claquer un coup franc somptueux ou enchaîner un contrôle orienté-frappe en lucarne dont lui seul a le secret. Mais combien de fois l’a-t-il fait quand ça comptait vraiment ? Combien de fois Paulo Dybala a-t-il porté son équipe dans les moments cruciaux ? Trop rarement.
À la Juventus, il a profité d’un collectif solide et de la lumière projetée par Cristiano Ronaldo pour masquer ses irrégularités. Quand il fallait être le patron, il a souvent disparu. Blessé trop souvent, instable tactiquement, jamais totalement à l’aise dans un rôle bien défini, Paulo Dybala est devenu un joueur frustrant : toujours « pas loin », jamais « vraiment là ».
Le plus triste dans tout cela ? C’est qu’il avait vraiment tout pour réussir. Mais à force de jouer entre les lignes, Dybala a fini par se perdre entre les attentes. Il est devenu un joueur YouTube, plus présent dans les compilations que dans les matchs qui comptent.
Paulo Dybala ne sera jamais un grand du football. Pas parce qu’il lui manque du talent, mais parce qu’il lui manque ce feu intérieur, cette constance, cette capacité à transcender les contextes. Le football moderne n’attend pas les artistes intermittents. Et Dybala restera, malgré lui, dans cette catégorie des éternels « presque ».
Article opinion écrit par le créateur de contenu : Sadikh Gueye.
Mis en ligne : 29/05/2025
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