Quand la justice encourage l'escroquerie : Le cas M.D. Sow - Notre Continent
> NOTRE CONTINENT > - Fait divers | Par Eva | Publié le 02/12/2025 09:12:15

Quand la justice encourage l'escroquerie : Le cas M.D. Sow

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L’affaire M.D. Sow, une femme de 32 ans qui a usurpé l’identité d’une procureure et d’une enquêtrice, soulève des questions inquiétantes sur la légèreté de la justice. Condamnée à un an de prison, dont six mois ferme, pour usurpation de fonction, trafic d’influence et escroquerie, cette situation illustre un système judiciaire qui pourrait bien encourager d’autres individus à tenter des arnaques similaires. La peine infligée apparaît dérisoire face à la gravité des actes commis.

Dans un contexte où la confiance envers les institutions judiciaires est déjà fragilisée, l’affaire de M.D. Sow met en lumière les failles du système. Se faire passer pour une autorité judiciaire dans l’enceinte même du tribunal est un acte audacieux qui remet en question non seulement la sécurité des procédures judiciaires, mais aussi l’efficacité des mesures de prévention contre la fraude. En tentant d’escroquer une victime en prétendant « régler le dossier », M.D. Sow a non seulement abusé de la confiance des citoyens, mais a également porté atteinte à l’intégrité de la justice.

L’article d’origine souligne la condamnation de M.D. Sow, mais il ne prend pas suffisamment en compte les implications d’une telle peine. En effet, un an de prison, dont seulement six mois ferme, peut sembler dérisoire pour des actes qui auraient pu avoir des conséquences désastreuses pour les victimes. La légèreté de cette sanction pourrait être perçue comme un feu vert pour d’autres malfaiteurs, semblable à une invitation à jouer avec les règles du jeu judiciaire. Si l’on compare cette situation à celle d’autres délits, il est frappant de constater que des peines beaucoup plus sévères sont infligées pour des infractions moins graves.

Premièrement, la peine infligée à M.D. Sow ne semble pas proportionnelle à la gravité des faits. En effet, l’usurpation de fonction est un délit qui peut avoir des conséquences dramatiques pour les victimes, qui se retrouvent vulnérables face à une personne abusant de son pouvoir. Deuxièmement, cette condamnation pourrait créer un précédent dangereux. Si les individus constatent que les conséquences de telles fraudes sont minimes, ils pourraient être tentés de se lancer dans des arnaques similaires. Cela pourrait alors engendrer une multiplication des cas d’usurpation et d’escroquerie, sapant davantage la confiance des citoyens envers le système judiciaire.

Le jugement de M.D. Sow soulève des interrogations sur l’efficacité des sanctions pénales. Dans un monde où la fraude et l’escroquerie sont de plus en plus répandues, il est essentiel que la justice envoie un message clair : de tels comportements ne seront pas tolérés. La peine infligée à M.D. Sow pourrait être perçue comme un encouragement à la récidive, un peu comme si l’on disait à un enfant qu’il peut désobéir sans crainte de répercussions. Une approche plus sévère aurait pu dissuader d’autres de suivre son exemple.

Des études montrent que des sanctions plus strictes pour les crimes d’usurpation et d’escroquerie contribuent à réduire leur fréquence. Par exemple, des pays ayant mis en place des lois plus sévères sur ces délits ont observé une diminution significative des cas signalés. La France, par exemple, a durci ses lois sur l’usurpation de fonction, ce qui a permis de réduire le nombre de fraudes judiciaires. Une telle approche pourrait donc être bénéfique pour notre système.

La condamnation de M.D. Sow à un an de prison, dont six mois ferme, est insuffisante face à la gravité de ses actes. Cette légèreté dans la peine encouragera probablement d’autres à tenter des arnaques similaires, mettant en péril la confiance des citoyens envers la justice. Il faut que le système judiciaire prenne des mesures plus strictes pour dissuader de telles fraudes.

Les citoyens doivent s’engager pour exiger des réformes dans le système judiciaire afin que des sanctions adéquates soient appliquées aux auteurs de fraudes. Il faut protéger l’intégrité de la justice et de restaurer la confiance du public.

Article opinion écrit par la créatrice de contenu : Sokhna Aida B.
Mis en ligne : 02/12/2025

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