C’est un chiffre en plein dans le… mille qui laisse présager le pire. Dans le chaos libyen, devenu un véritable marché aux esclaves où les traitements réservés aux migrants africains et les obstacles croissants mis en place pour les empêcher de quitter cet enfer (pré)occupent les dirigeants de la planète, plus de 1 100 Sénégalais ont été identifiés par l’organisation internationale de la migration (OIM) comme vulnérables à la traite d’êtres humains.
La grosse révélation, qui ne tient compte que du chiffre officiel – qui pourrait être multiplié par 10, vu les difficultés à obtenir sur le terrain des données fiables – a été faite par l’Oim, à Dakar, lors du lancement du Système en ligne sur la traite des humains (Systraite), en collaboration avec le ministère de la Justice, par l’intermédiaire de son unité nationale de lutte contre la traite des personnes (Cnltp) et de la Direction des affaires criminelles et de l’amnistie (Dacg).
