Malgré les diverses modifications proposées par le Brésil et la Russie lors des débats, le projet de décision soutenu par les pays africains, la France, la Suisse, l’Italie, l’Arabie saoudite, le Paraguay, les Îles Cook, ainsi que d’autres nations, a été adopté à l’unanimité par acclamation.
Chaque pays mentionné a eu l’opportunité de prendre la parole et d’exprimer son soutien à l’initiative du Sénégal, saluant ainsi son rôle précurseur dans l’avancement de cette problématique à l’échelle mondiale.
Lors de son intervention, l’ambassadeur Souleymane Jules Diop a souligné avec force que dans les décennies à venir, l’eau deviendra un enjeu crucial en termes de sécurité, de paix et de stabilité. Il a donc vigoureusement insisté sur la nécessité d’une cohérence des politiques au sein de la communauté internationale dans ce domaine vital.
De plus, il a mis en avant le rôle avant-gardiste joué par le Sénégal depuis 1972, année où il a lancé l’OMVS (Organisation pour la Mise en Valeur du Fleuve Sénégal), une initiative novatrice visant à une gestion conjointe des ressources en eau.
Les débats se sont poursuivis jusqu’à leur conclusion, le Sénégal démontrant sa détermination à souligner l’importance cruciale du forum de Dakar, étape majeure ayant conduit à la tenue de la Conférence de New York sur l’eau.
Finalement, face à la volonté inébranlable du Sénégal, soutenu par les autres pays, le Brésil et la Russie ont consenti à s’incliner.
L’adoption de cette résolution par l’UNESCO témoigne de la reconnaissance internationale du leadership incontestable du Sénégal dans la promotion de la gestion durable de l’eau et dans sa contribution à la recherche de solutions mondiales pour résoudre cette problématique.
De plus, cela renforce la position du Sénégal en tant qu’acteur clé lors des débats internationaux sur l’eau, mettant ainsi en lumière son engagement ferme en faveur de la sécurité, de la paix et de la stabilité en lien avec les ressources hydriques.
La mise en œuvre de cette résolution devrait apporter une contribution significative à l’amélioration de la gestion de l’eau à l’échelle mondiale, favorisant ainsi le développement durable et permettant de relever les défis liés à l’accès à l’eau potable, à l’assainissement et à la préservation des ressources en eau pour les générations futures.
Cette avancée marque un tournant décisif dans la quête d’une utilisation plus responsable et équitable des ressources hydriques, et souligne l’urgence de prendre des mesures concertées pour garantir un avenir durable pour notre planète et ses habitants.
Article écrit par Madeleine Gueye
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