Article opinion écrit par la contributrice : Anna Sarr.
Depuis quelques années, le Sénégal a réalisé des investissements sans précédent visant à améliorer l’assainissement des eaux à travers le pays.
Ces initiatives interviennent dans un contexte où ce secteur était autrefois étroitement lié aux services hydrauliques, sous la supervision de la Société Nationale d’Exploitation des Eaux du Sénégal (SONES), qui est désormais devenue la Sénégalaise des Eaux (SDE).
Dakar, moteur économique du pays, est confrontée à de nombreux défis en matière d’assainissement. Parmi les problèmes, on compte les écoulements d’eaux usées qui se faufilent dans les ruelles à travers un réseau de canalisations défaillant, créant ainsi une situation insalubre et nauséabonde.
L’émergence de différents plans, politiques et stratégies pour l’assainissement au cours des dernières années a profondément remodelé les paysages urbains, en particulier dans la capitale, offrant ainsi une perspective inédite.
Historiquement, les ressources budgétaires au Sénégal étaient largement orientées vers le sous-secteur de l’hydraulique, laissant l’assainissement en marge. Cependant, au fil des ans, les investissements dans ce domaine ont augmenté, bien que les objectifs nationaux et les aspirations en matière de développement durable restent encore hors de portée.
Néanmoins, malgré les efforts déployés à travers une variété d’initiatives, il convient de noter que la croissance démographique rapide de Dakar exerce une pression constante. Les infrastructures actuelles sont confrontées à des défis posés par ce secteur en constante évolution.
Face à cette réalité, les autorités sénégalaises se voient dans l’obligation d’encourager des projets novateurs, tels que le recyclage des eaux usées pour l’agriculture, la transformation des boues d’égouts en engrais ou en matériaux de construction, entre autres applications. D’un coté, ces mesures pourraient non seulement déclencher une impulsion économique, mais également offrir aux jeunes une opportunité d’emploi, d’autant plus que le chômage est endémique au Sénégal.
Article opinion écrit par la contributrice : Anna Sarr
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