Les Aghori, une petite secte hindoue, sont reconnus pour leurs pratiques extrêmes en Inde, mais leur histoire remonte au XVIIe siècle.
Le terme « Aghori » provient du mot sanskrit « aghora », signifiant « pas terrible » ou « pas mauvais ». Ils se considèrent comme des dévots de Shiva, le seigneur de la destruction, et utilisent des pratiques inhabituelles pour atteindre l’illumination spirituelle.
Leurs pratiques incluent la consommation de chair humaine pour briser leur ego, vivre dans des lieux de crémation pour comprendre le cycle de la vie et de la mort, s’enduire de cendres de morts pour entrer en contact avec les défunts, et pratiquer le tantra pour développer des pouvoirs psychiques.
Ils considèrent que tout est interconnecté et qu’il n’y a pas de distinction réelle entre le bien et le mal. En embrassant ce qui est considéré tabou, ils cherchent à affronter leurs peurs pour atteindre l’illumination spirituelle et la libération du cycle de la réincarnation, ou moksha.
Article écrit par : Pathé Diop
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