La République du Congo a confirmé ses premiers cas de variole dans plusieurs régions, selon une déclaration du ministère de la Santé, mettant en lumière la propagation de la maladie en Afrique depuis que sa transmission par voie sexuelle a été signalée pour la première fois sur le continent l’année dernière.
Le virus responsable, le mpox, a son origine chez les animaux sauvages et peut parfois se transmettre à l’homme, qui à son tour peut le propager à d’autres personnes. Auparavant appelé variole du singe en raison de ses premières observations chez des primates, le virus a…
…désormais suscité des inquiétudes croissantes en raison de sa capacité à se propager entre humains. En novembre dernier, l’Organisation mondiale de la santé a confirmé pour la première fois la transmission sexuelle de la variole en République démocratique du Congo voisine. Cette découverte a soulevé des préoccupations parmi les scientifiques africains quant à la difficulté potentielle de contenir la maladie.
Le ministère de la Santé de la République du Congo a publié un rapport mercredi, indiquant que 43 cas avaient été signalés, principalement dans neuf des 12 départements du pays. Bien que le gouvernement n’ait pas émis d’autres commentaires sur cette déclaration, qui n’a pas été officiellement partagée avec les médias et semble avoir été destinée à un usage interne, elle souligne néanmoins l’urgence de surveiller de près la propagation de la variole et de prendre des mesures préventives appropriées.
Article écrit par : Fatoumata Diop
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