Article opinion écrit par le contributeur : Maxime Fall
Anta Babacar a un projet ambitieux visant à éradiquer l’analphabétisme grâce à un programme d’éducation gratuite et à l’introduction d’un BAC professionnel. Toutefois, il est essentiel de se demander si le Sénégal dispose réellement des moyens nécessaires pour réaliser cette vision.
L’ambition d’Anta Babacar est louable et mérite d’être poursuivie. Cependant, la mise en œuvre de telles initiatives nécessite des ressources considérables, tant sur le plan financier que logistique. Et d’après moi, c’est amplement impossible. Dans un contexte où le Sénégal est confronté à de nombreux défis économiques et sociaux, il est légitime de se…
…demander si le pays peut se permettre de financer un tel projet. Les infrastructures éducatives existantes sont déjà sous pression, et l’ajout d’une éducation gratuite pour tous ainsi que d’un BAC professionnel pourrait étirer les ressources encore plus minces.
De plus, il est crucial de considérer les implications à long terme d’un tel projet. La création d’un BAC professionnel nécessite un système éducatif bien développé, des enseignants qualifiés et des infrastructures appropriées. Est-ce réaliste dans le contexte actuel du Sénégal ?
Ce projet d’Anta Babacar est-il simplement un rêve utopique, déconnecté de la réalité des défis auxquels le Sénégal est confronté ? Il est important d’encourager l’innovation et l’ambition dans le domaine de l’éducation, mais il est tout aussi crucial d’être pragmatique quant aux moyens nécessaires pour transformer ces rêves en réalité.
Article opinion écrit par le contributeur : Maxime Fall
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