Article opinion écrit par le contributeur : Baye Pène
La récente fusion du ministère de l’Éducation nationale et de l’Enseignement supérieur suscite des réactions mitigées. En effet, le Syndicat Autonome de l’Enseignement Moyen Secondaire (SAEMS) exprime ouvertement son mécontentement face à cette décision.
Cette initiative, visant à regrouper deux domaines clés de l’éducation sous une seule entité ministérielle, est présentée comme une mesure visant à rationaliser l’administration et à améliorer la coordination entre les différents niveaux d’enseignement. Cependant, pour le SAEMS, cette fusion soulève des préoccupations majeures quant à l’impact sur les…
…conditions de travail et les perspectives de carrière des enseignants du moyen et du secondaire. Historiquement, le SAEMS a été un fervent défenseur des intérêts des enseignants du moyen et du secondaire. Il plaide pour des politiques spécifiques et des améliorations des conditions de travail dans ces secteurs souvent négligés.
Cependant, le syndicat craint que la fusion des ministères relègue au second plan les préoccupations de ces enseignants au profit de l’enseignement supérieur.
De plus, le SAEMS souligne que la décision de regrouper ces deux ministères ne résout pas les problèmes fondamentaux auxquels l’éducation sénégalaise est confrontée, tels que le sous-effectif des enseignants, les infrastructures délabrées et aussi les inégalités persistantes dans l’accès à l’éducation de qualité.
Certes, l’idée d’avoir moins de ministres peut sembler attrayante dans un contexte de rationalisation administrative, mais cela ne doit pas se faire au détriment des besoins spécifiques et des intérêts légitimes des enseignants et des élèves du moyen et du secondaire.
Article opinion écrit par le contributeur : Baye Pène
—
La plateforme NOTRECONTINENT.COM permet à tous de diffuser gratuitement et librement les informations et opinions provenant des citoyens. Les particuliers, associations, ONG ou professionnels peuvent créer un compte et publier leurs articles Cliquez-ici.