La découverte d’une « fosse commune » avec les corps d’au moins 65 migrants dans le sud-ouest de la Libye a été confirmée par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) cette semaine. Cette trouvaille a suscité une profonde inquiétude et consternation de la part de l’OIM, qui estime que ces migrants seraient morts lors de leur traversée clandestine du désert.
Les circonstances exactes de leur décès ainsi que leurs nationalités demeurent inconnues. Les autorités libyennes enquêtent sur cette tragédie, et l’OIM demande qu’une attention particulière soit portée à la récupération des corps dans le respect et la dignité, à l’identification des défunts, au transfert des dépouilles aux familles, et à l’assistance de ces dernières.
L’OIM souligne que chaque signalement de disparition de migrants ou de perte humaine représente une famille en deuil à la recherche de réponses ou confrontée à la tragédie de la perte d’un proche.
La découverte de cette fosse commune met en lumière le besoin urgent de relever les défis liés à la migration irrégulière, notamment en renforçant la lutte contre le trafic illicite de migrants et la traite des personnes.
L’agence appelle donc tous les gouvernements et autorités le long de cet itinéraire migratoire à coopérer davantage pour assurer la sécurité et la protection des migrants, quel que soit leur statut, à toutes les étapes de leur voyage.
Article écrit par : Fatoumata Diop
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