Article opinion écrit par la contributrice : Arama Dia
La demande de libération de Ndella Madior soulève des questions complexes sur la nature de la justice et de la clémence dans notre société. Certes, l’idée de lui accorder la grâce présidentielle peut sembler séduisante à première vue, mais une analyse plus approfondie révèle que cette solution ne garantit ni la justice ni la réparation des torts éventuellement causés.
Ndella Madior a été condamnée par un tribunal en raison de ses actions présumées. Et bien que des contestations aient émergé, il est essentiel de respecter la décision de la cour. Accorder la grâce présidentielle en l’absence d’éléments concrets remettant en cause cette décision pourrait…
…miner la confiance du public dans le système judiciaire et ouvrir la porte à des accusations d’ingérence politique.
De plus, la grâce présidentielle ne résout pas les problèmes sous-jacents qui ont conduit à l’incarcération de Ndella Madior. Si des injustices ont eu lieu pendant le procès, il est impératif de les identifier et de les corriger par le biais des voies légales. Plutôt que de contourner le processus judiciaire en accordant une grâce présidentielle. Cela garantirait une réponse juste et équitable aux préoccupations concernant son cas, tout en préservant l’intégrité du système judiciaire.
En outre, accorder la grâce présidentielle à Ndella Madior pourrait envoyer un message erroné sur la l’importance de respecter les lois. Si des individus sont libérés de leurs peines simplement en raison de leur statut ou de leur influence, cela pourrait compromettre l’autorité de la loi et encourager un sentiment d’impunité parmi les citoyens.
Article opinion écrit par la contributrice : Arama Dia
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