L’hôpital public de Nairobi, au Kenya, a pris une décision drastique en licenciant 100 médecins impliqués dans une grève nationale qui dure depuis près d’un mois, comme l’a annoncé sa direction ce mardi.
Depuis le mois de mars, les médecins kenyans se sont engagés dans une grève nationale afin de revendiquer de meilleurs salaires et conditions de travail. Cependant, leurs actions ont conduit à leur licenciement par l’employeur.
L’hôpital de la capitale a indiqué qu’il avait recruté de nouveaux médecins pour remplacer les grévistes. De plus, dimanche dernier, le président William Ruto a affirmé qu’il n’y avait pas suffisamment de fonds pour payer les médecins en grève.
Malgré ces développements, le syndicat des médecins maintient sa position. Ce mardi 9 avril, des centaines de médecins ont participé à des manifestations et ont soumis une pétition au Parlement, appelant les législateurs à intervenir dans ce conflit de travail.
Article écrit par : Emmanuel Ndour
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