Le henné est une tradition célébrée au Maroc, et Hajar, une jeune Marocaine enceinte, a choisi d’honorer cet héritage en recouvrant ses mains et ses pieds de motifs au henné pour marquer sa grossesse.
Cette pratique, utilisée depuis l’Égypte ancienne pour l’art corporel, a été inscrite en décembre dernier sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO, avec la participation de seize pays arabes.
Pour Hajar, célébrer avec du henné est un symbole de joie, une coutume qu’elle a héritée de ses mères et grands-mères. Pour cette occasion, elle a invité l’artiste Mama Yaaqoubi, praticienne de l’art du henné depuis 30 ans, qui prépare son henné à partir de feuilles broyées, avant d’ajouter de l’eau et du sucre pour former une pâte.
Au Maroc, l’hospitalité envers la femme enceinte se manifeste également par l’offre de dattes et de lait. Yaaqoubi explique que deux types de henné sont populaires : le henné traditionnel et le henné moderne, avec le henné fassi étant le plus courant aujourd’hui.
Elle souligne cependant que cette tradition est en déclin chez les jeunes générations, même si elle reste populaire auprès des touristes, qui y voient un moyen de découvrir la culture marocaine et de repartir avec un souvenir permanent.
La fête de Hajar se termine par des youyous et la dégustation de thé marocain, clôturant ainsi une célébration qui reste un élément central des occasions culturelles et sociales au Maroc.
Article écrit par : Pathé Diop
Mis en ligne : 03/02/2025
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