Les communes de Ngaparou et Saly, autrefois réputées pour leur beauté et leur atmosphère tranquille, vivent aujourd’hui une transformation inquiétante. Ce n’est pas un incendie, ni des manifestations violentes, mais un phénomène tout aussi dévastateur : la pollution.
Des voitures, en toute impunité, rejettent des fumées toxiques de leurs pots d’échappement, polluant l’air et gâchant la qualité de vie des habitants et des visiteurs. Le pire dans tout cela ? Le manque total de régulation et de contrôle. Les vidanges et entretiens nécessaires sont négligés, car personne ne semble inquiet des conséquences.
Ce phénomène souligne un problème de fond : l’absence de responsabilité. Les autorités locales semblent indifférentes ou incapables de lutter contre cette pollution croissante. Cette passivité conduit à une situation où des individus agissent sans aucune conscience des effets de leurs actions sur l’environnement et la santé publique. Pourtant, ces comportements ont des conséquences bien réelles, non seulement pour la qualité de vie locale, mais aussi pour l’économie de la région. Le secteur du tourisme, un pilier économique crucial pour cette zone, commence déjà à souffrir.
Les visiteurs, qui viennent de loin pour profiter de la beauté de la Petite Côte, commencent à ressentir les effets de cette dégradation. La pollution de l’air, exacerbée par l’inaction des autorités, détourne les touristes, et avec eux, les emplois liés à cette activité. Le ralentissement des projets immobiliers, autrefois moteurs de développement dans la région, en est une conséquence directe. Si rien n’est fait pour rectifier le tir, les communautés locales risquent de se retrouver dans une situation économique de plus en plus précaire.
Il est choquant de voir comment la négligence d’un secteur clé comme celui du transport, dans un cadre aussi idyllique que celui de Ngaparou et Saly, peut entraîner des effets domino qui touchent plusieurs secteurs de la société. Des comportements irresponsables, comme celui d’un conducteur polluant sans vergogne, enveniment une situation déjà fragile. Le temps presse : il est essentiel que les autorités prennent les mesures nécessaires pour éviter que cette crise ne devienne irréversible.
Ce qui se joue ici dépasse la simple question de la pollution. C’est un enjeu de survie pour toute une région. La Petite Côte, que beaucoup considèrent comme un paradis, risque de perdre son attrait si ces comportements persistent. Les habitants et les acteurs économiques se voient aujourd’hui contraints de vivre avec une réalité de plus en plus difficile à supporter. Il est grand temps de se rappeler qu’il est possible d’agir avant qu’il ne soit trop tard. Mais pour cela, il faut une prise de conscience collective et, surtout, un changement immédiat des mentalités et des pratiques.
Article opinion écrit par la créatrice de contenu : Samba Diallo.
Mis en ligne : 13/02/2025
—
La plateforme NOTRECONTINENT.COM permet à tous de diffuser gratuitement et librement les informations et opinions provenant des citoyens. Les particuliers, associations, ONG ou professionnels peuvent créer un compte et publier leurs articles Cliquez-ici.
