Simon Mann, ancien officier des forces spéciales britanniques devenu mercenaire, est décédé cette semaine à l’âge de 72 ans, ont rapporté dimanche la BBC et le Daily Mail. Selon des proches cités par les médias, Simon Mann aurait succombé à une crise cardiaque alors qu’il faisait du sport.
Simon Mann s’était fait connaître à l’échelle internationale en 2004, lorsqu’il avait été arrêté au Zimbabwe avec 61 autres hommes, accusés de préparer un coup d’État contre le président Teodoro Obiang en Guinée équatoriale.
L’opération, qui visait à débarquer à Malabo, où une autre équipe dirigée par le Sud-Africain Nick Du Toit devait les attendre, avait fait la une des médias et mis en lumière l’univers obscur du mercenariat international et ses implications politiques. Gracié en 2009 par le président équato-guinéen
Condamné à 34 ans de prison après un procès retentissant, Simon Mann avait finalement été gracié en 2009 par le président équato-guinéen, quelques semaines avant l’élection présidentielle. À sa sortie de prison, Simon Mann avait exprimé son soulagement que le coup d’État ait échoué.
Issu d’une famille aisée, Mann avait été formé à Eton, puis à l’académie militaire de Sandhurst avant de rejoindre les Scots Guards et les SAS, les forces spéciales britanniques. Par la suite, Simon Mann s’était tourné vers les affaires et la sécurité privée en Afrique.
En 2017, il avait témoigné à Paris lors du procès de Teodorin Obiang, le fils du président équato-guinéen, poursuivi pour avoir acquis un patrimoine somptueux en France. Teodorin Obiang a été définitivement condamné en 2021 à trois ans de prison avec sursis et à une amende de 30 millions d’euros.
Article écrit par : Soda Marème
Mis en ligne : 10/05/2025
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