Le film « Timpi Tampa », présenté comme une œuvre artistique sénégalaise, n’est rien d’autre qu’un outil de propagande travesti en fiction. Derrière les images, c’est un message politique bien réel qui se propage : la banalisation des valeurs LGBTQI+ dans une société qui a toujours défendu un socle moral basé sur la religion, la famille et la cohésion sociale.
Ce n’est pas de cinéma dont il s’agit ici, mais d’un projet idéologique déguisé qui cherche à s’infiltrer dans l’imaginaire collectif, en ciblant notamment les plus jeunes. Le Sénégal n’est pas une terre d’expérimentation culturelle pour minorités militantes.
Face à cette tentative d’ingérence morale, la réaction des autorités demeure molle, timorée, presque complice. Comment peut-on permettre la diffusion d’un film ouvertement accusé de promouvoir des valeurs contraires à celles de la majorité ? Comment expliquer que malgré le tollé soulevé par des milliers de citoyens organisés autour du collectif And Samm Jikko Yi, aucune mesure concrète n’ait encore été prise ? Le mutisme politique face à cette offensive idéologique n’est pas une neutralité, c’est un abandon. Il ne s’agit pas de liberté d’expression, mais de détournement culturel ciblé.
Pendant ce temps, les relais de cette idéologie progressiste étrangère gagnent du terrain dans nos écoles, nos médias et nos réseaux sociaux. Il ne s’agit pas de cohabitation des idées, mais d’un processus d’accoutumance orchestré, avec la bénédiction de certains cercles diplomatiques et organisations internationales. Le film « Timpi Tampa » est le dernier maillon d’une chaîne bien huilée visant à préparer le terrain à une légitimation sociale de pratiques que la société sénégalaise a toujours rejetées. Il faut oser appeler cela par son nom : une infiltration.
Les défenseurs de notre souveraineté morale doivent refuser d’être intimidés ou qualifiés d’intolérants. Défendre les valeurs fondamentales de notre nation, ce n’est pas de la haine, c’est un devoir. Le Sénégal ne peut pas être un laboratoire de réformes sociétales importées qui n’ont aucun enracinement local. Le vide juridique de l’article 319 du Code pénal est une brèche stratégique, exploitée méthodiquement. En refusant de le combler, l’État offre une autoroute à la promotion de comportements rejetés par la majorité des citoyens.
L’appel d’And Samm Jikko Yi est légitime. Ce collectif exprime le cri d’un peuple qui refuse de voir son identité diluée par des influences extérieures masquées en œuvres d’art. Le combat pour une loi claire et dissuasive ne vise pas à traquer des individus, mais à préserver l’âme d’une nation. Le Sénégal mérite des dirigeants courageux, capables de défendre notre modèle de société sans plier devant les injonctions de lobbies étrangers. Ce n’est pas à nous de nous adapter à leurs standards, mais à eux de respecter les nôtres.
Article opinion écrit par le créateur de contenu : Mor Kebe.
Mis en ligne : 21/05/2025
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