Encore une fois, ça recommence ! À chaque veille de fête, c’est le même film, le même scandale ! Les Sénégalais se font littéralement dépouiller par une augmentation sauvage et totalement injustifiée des prix du transport. Et cette année ne fait pas exception : une flambée des prix qui n’a rien à voir avec une logique de marché, mais qui s’apparente à du racket pur et simple !
Mais où sont donc passées nos autorités ? Où est ce fameux État censé encadrer et protéger ? Rien, personne, silence radio. Le carburant n’a pas augmenté. Alors, qu’on ne vienne pas nous servir des excuses bidon. Les chauffeurs, certains transporteurs, profitent sans honte de la situation, pendant que l’État ferme les yeux et laisse faire. Une complicité qui ne dit pas son nom, mais qui se voit comme le nez au milieu du visage.
Ce sont toujours les mêmes qui trinquent : les familles modestes, les travailleurs au revenu incertain, les étudiants qui galèrent. La Tabaski, moment de joie et de retrouvailles, devient un luxe inaccessible pour beaucoup. Certains devront tout simplement abandonner l’idée de rentrer au village, parce qu’ils n’ont pas les moyens de payer ces prix indécents. On leur arrache ce qui devrait être un droit : celui de bouger librement et de retrouver les leurs.
Il faut cesser de tourner autour du pot : c’est une injustice sociale crasse, et ce qui est encore plus révoltant, c’est que ça se répète, chaque année, dans une indifférence glaciale. Et le ministère des Transports ? Et les autorités de régulation ? Leur absence alimente un système où les plus pauvres payent pendant que d’autres se gavent.
Ce n’est pas une question de logistique, c’est un choix politique clair. Le gouvernement doit arrêter de jouer aux spectateurs. Il est temps de prendre le taureau par les cornes : encadrer fermement les prix, mettre fin à cette anarchie tarifaire, punir sévèrement ceux qui s’enrichissent sur le dos du peuple. Il en va de la dignité, de la justice, et du respect que l’État doit à ses citoyens.
Le transport au Sénégal doit être un droit, pas un privilège réservé à ceux qui peuvent payer le prix fort. Trop, c’est trop ! Ce pays n’appartient pas qu’aux puissants. Il appartient aussi à ceux qui refusent de se taire.
Article opinion écrit par le créateur de contenu : Mamadou Traore.
Mis en ligne : 04/06/2025
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