Le 24 juillet dernier, les États-Unis ont perdu l’une de leurs figures les plus emblématiques : Hulk Hogan, légende vivante du catch, est décédé à l’âge de 71 ans. Son parcours, de ses débuts fracassants sur les rings jusqu’à son engagement politique aux côtés de Donald Trump, mérite d’être célébré.
Ce que nous retenons avant tout, c’est la trajectoire exceptionnelle d’un homme qui, malgré les controverses, a toujours su se réinventer et incarner une certaine idée de l’Amérique fière, combattive et résiliente.
Terry Bollea, alias Hulk Hogan, n’a pas seulement été un catcheur de légende. Il a été une icône pop, un acteur, un militant et un symbole pour des millions de fans. Dans les années 1980, alors que le catch était encore marginal, il a fait exploser les codes, popularisant la discipline jusqu’à l’ériger au rang de phénomène culturel. Il n’était pas juste un athlète, il était un personnage mythique, reconnaissable entre mille à sa moustache dorée, son bandana rouge et ses slogans patriotiques. Hulk Hogan, c’était l’Amérique triomphante, musclée et intrépide.
Mais là où beaucoup s’arrêtent à sa carrière sportive, c’est son engagement politique qui mérite d’être mis en lumière. Fervent partisan de Donald Trump, Hogan a mis sa notoriété au service de ses convictions. Il ne s’est jamais contenté de déclarations fades ou neutres : il est monté sur scène, a crié son amour pour l’Amérique et a incarné, à sa manière, le mouvement MAGA. Le surnom qu’il a donné à cet élan populaire « Trumpmania » montre bien à quel point il a su lier culture populaire et engagement politique. Il a compris que la politique avait besoin de passion, de spectacle, et d’authenticité.
Oui, Hulk Hogan a traversé des zones d’ombre. Des propos racistes, une vidéo intime diffusée sans son consentement… Il a chuté. Mais à l’image des héros qu’il incarnait sur le ring, il s’est relevé. Il a demandé pardon, s’est retiré, a travaillé sur lui, puis est revenu. Dans une époque où la cancel culture condamne sans appel, Hogan a choisi la voie de l’humilité et de la reconstruction. Son retour au sein de la WWE est un signe fort : même les icônes blessées ont le droit à la rédemption.
Si l’on compare son parcours à d’autres figures publiques internationales comme l’Italien Arnold Schwarzenegger, catcheur et acteur devenu gouverneur de Californie Hogan incarne une version plus brute, plus populaire, mais tout aussi inspirante. Là où d’autres ont opté pour le consensus, lui a choisi la sincérité et le combat. Dans un monde saturé de communications aseptisées, cette authenticité est devenue une rareté précieuse.
Hulk Hogan ne fut pas seulement un catcheur. Il fut un rêve américain incarné, un homme aux multiples vies qui a su rester fidèle à ses valeurs, même dans l’adversité. Il a inspiré des générations entières à croire en la force, au dépassement de soi et à la patrie. En soutenant Trump, il a affirmé son idéal : celui d’une Amérique forte, libre et sans complexes.
Aujourd’hui, il nous laisse un héritage multiple sportif, culturel et politique. Et à ceux qui doutent encore de sa pertinence dans l’histoire américaine, nous répondons : Hogan n’était pas seulement une icône du ring. Il était et restera une icône de la nation.
Article opinion écrit par le créateur de contenu : Philippe.
Mis en ligne : 02/08/2025
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