Le président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, a prêté serment pour son second mandat le samedi 20 janvier, après avoir été largement réélu en décembre. La cérémonie s’est déroulée au stade des Martyrs à Kinshasa, avec la présence de près de vingt chefs d’État et de milliers de citoyens.
Tshisekedi, également appelé « Fatshi », a souligné ses réalisations du premier mandat, telles que la gratuité de l’enseignement primaire, tout en appelant à la consolidation de ces acquis pour les cinq prochaines années. L’investiture a été marquée par…
…des animations, avec des chanteurs et des danseurs divertissant la foule. En 2019, Tshisekedi avait prêté serment dans les jardins du palais de la Nation. Le président a promis d’améliorer les conditions de vie des Congolais et de mettre fin aux violences dans l’est du pays, bien que certains objectifs n’aient pas été atteints. La présidentielle de décembre, couplée à d’autres élections, a été marquée par la victoire écrasante de Tshisekedi avec plus de 73 % des voix.
Cependant, des opposants tels que Moïse Katumbi et Martin Fayulu ont rejeté les résultats, appelant à l’annulation des élections. Des craintes de violence subsistent, alimentées par des allégations de fraude électorale. La Commission électorale a admis des irrégularités, annulant le scrutin dans certaines circonscriptions. Malgré les contestations, les résultats provisoires des législatives dessinent une majorité autour de Tshisekedi avec « l’Union sacrée ». Parallèlement, les combats ont repris dans l’est du pays entre l’armée et la rébellion du M23, soutenue par le Rwanda, mettant en évidence les défis sécuritaires persistants.
Article écrit par : Aminata Gueye
—
La plateforme NOTRECONTINENT.COM a pour vocation de diffuser gratuitement et librement les informations et opinions provenant des citoyens, des associations, des ONG ou des professionnels au Sénégal. Cliquez-ici pour créer votre compte et publier votre article.