Le dernier espoir judiciaire de Sophie Patterson-Spatz, qui avait accusé Gérald Darmanin de viol en 2009, s’est éteint mercredi lorsque la Cour de cassation a confirmé le non-lieu en faveur du ministre de l’Intérieur.
Après plusieurs enquêtes et procédures, la désignation d’une juge d’instruction en 2020 avait ravivé l’affaire qui traînait depuis sept ans. Cependant, le non-lieu en faveur de Darmanin prononcé en 2022 et confirmé en appel l’année suivante est désormais définitif. Les avocats de Darmanin ont…
…salué cette décision comme mettant fin à une saga judiciaire de longue date. Ils ont souligné que la justice avait déjà rejeté les accusations à six reprises.
La plaignante avait tenté de faire appel en cassation après le non-lieu, arguant que la preuve du viol devait être établie lors de l’audience publique. Cependant, la Cour de cassation a jugé qu’il n’y avait aucun motif justifiant l’admission de l’appel.
Sophie Patterson-Spatz, 52 ans, accuse Darmanin de l’avoir violée en 2009 lorsqu’il était chargé de mission à l’UMP. Elle affirme qu’il lui aurait proposé son soutien en échange de faveurs sexuelles lors d’une soirée à Paris, alors qu’elle cherchait de l’aide pour réviser une condamnation antérieure.
Malgré le rapport sexuel confirmé par les deux parties, l’avocate de Patterson-Spatz insiste sur le fait qu’il s’agissait d’un « viol par surprise » et d’une relation « extorquée », tandis que Darmanin décrit la plaignante comme « entreprenante » et affirme avoir « cédé aux charmes ».
Cette affaire a suscité un vif débat en France sur la question des agressions sexuelles et le pouvoir des personnalités politiques.
Article écrit par : Awa Sanga
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