Article écrit par la contributrice : Marie Dabo
Dans un monde où la voix des victimes d’agression est souvent étouffée par la peur et l’indifférence, le silence de Maimouna Ndour Faye résonne comme un cri d’alarme. Son refus de porter plainte après avoir été agressée soulève des questions sur son silence et son inaction.
Lorsqu’une personne subit une agression, la société attend légitimement une réaction, une recherche de justice. Cependant, le silence de Maimouna Ndour Faye semble illustrer les nombreux obstacles auxquels sont confrontées les victimes. Notamment la peur, la stigmatisation et le manque de soutien. Et c’est un peu anodin avec l’ampleur que cette agression a eu, aucune plainte n’ait été déposé. En refusant de porter plainte, elle renforce involontairement un schéma qui…
…permet à l’agresseur de rester impuni et qui envoie un message décourageant aux autres victimes. Son silence perpétue une culture toxique où les agresseurs peuvent continuer à sévir en toute impunité.
C’est vrai aussi que son silence ne doit pas être jugé sans comprendre les complexités de sa situation. Les craintes pour sa sécurité et les traumatismes émotionnels peuvent tous contribuer à son choix de ne pas porter plainte. Il est important de lui offrir un soutien inconditionnel et de respecter sa décision, tout en continuant à questionner les systèmes qui permettent à de telles agressions de se produire en premier lieu.
Plutôt que de condamner son silence, nous devrions utiliser son histoire comme une occasion de réfléchir sur la manière dont nous pouvons mieux soutenir les victimes d’agression. Nous devons donc travailler collectivement pour créer des environnements où les victimes se sentent en sécurité pour partager leur histoire, où elles reçoivent un soutien sans jugement et où les agresseurs sont tenus responsables de leurs actes.
Article écrit par la contributrice : Marie Dabo
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