Article opinion écrit par le contributeur : Oumar Kane
Dans une récente déclaration, la célèbre chanteuse sénégalaise Coumba Gawlo a soulevé un débat délicate mais cruciale : « Si ton mari te frappe, il faut divorcer ». Cette affirmation a rapidement suscité des discussions houleux.
D’un côté, l’opinion de Coumba Gawlo reflète la position largement adoptée dans les sociétés occidentales, où la violence conjugale est fermement condamnée. Et où le droit des femmes à vivre sans crainte de brutalité est protégé par des lois strictes. Mais dans nos sociétés, les traditions et le voyez-moi par rapport aux autres, a mis…
…des règles ou dire même a tracé le terrain. Une femme mariée qui quitte son mari pour cette cause, qu’on qualifie de futilités, est mal vue. Dans d’autres sociétés, l’égalité des sexes est un principe fondamental. La violence physique au sein du mariage est considérée comme inacceptable et intolérable. Cependant, du côté des traditions africaines, la question est plus complexe. Certains soutiennent que dans ces sociétés, l’homme a le droit de corriger sa femme physiquement en cas de faute.
Cette perspective, bien que ancrée dans l’histoire et les coutumes, soulève des questions fondamentales sur les droits des femmes et la perpétuation de pratiques qui peuvent causer des dommages physiques et émotionnels profonds.
La violence sous quelque forme que ce soit ne peut jamais être justifiée. Les femmes ont le droit de vivre sans crainte d’abus, qu’il soit perpétré au nom de la tradition ou non.
Il est crucial de comprendre que la remise en question des pratiques traditionnelles ne vise pas à dévaloriser les cultures africaines, mais plutôt à promouvoir des normes éthiques universelles. Le respect mutuel, la communication et l’éducation sont des éléments essentiels pour évoluer vers des sociétés où les droits des femmes sont pleinement reconnus et protégés.
Article opinion écrit par le contributeur : Oumar Kane
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