Dans un récent entretien accordé au Guardian, les avocats de Samuel Eto’o ont fait des déclarations explosives, accusant Véron Mosengo-Omba, secrétaire général de la Confédération africaine de football (Caf), d’avoir commis de multiples violations du code d’éthique de la Fifa lors de l’enquête sur des allégations de trucage de matches.
Cette affaire a suscité une vive controverse dans le monde du football. Sous la direction d’Antoine Vey, les avocats d’Eto’o ont affirmé que Mosengo-Omba avait intentionnellement ouvert cette enquête dans le but de créer une « publicité négative » autour de l’ancien attaquant vedette du FC Barcelone.
Selon eux, il s’agirait d’une manœuvre visant à ternir la réputation d’Eto’o et à le discréditer injustement. Samuel Eto’o lui-même a vivement contesté les enregistrements incriminants présentés par Mosengo-Omba, affirmant qu’ils ne fournissent aucune preuve de sa prétendue participation au trucage de matches.
Malgré ses efforts pour organiser une audience avec la Caf afin de présenter sa version des faits, toutes ses demandes ont été ignorées. Face à cette impasse, Eto’o et ses avocats ont décidé de déposer une plainte formelle auprès de la Fifa, l’instance dirigeante du football mondial. L’issue de cette affaire demeure incertaine. Ses avocats sont déterminés à prouver qu’il a été injustement ciblé par une enquête partiale et à rétablir sa réputation qui a été ébranlée par ces allégations.
Article écrit par : Emilie Dème
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