En Côte d’Ivoire, la tension monte autour de la question de l’homosexualité avec l’émergence d’une campagne virale intitulée « Non au Woubi ». Cette initiative, lancée le mardi 27 août 2024, rassemble des internautes ivoiriens mobilisés pour contester ce qu’ils perçoivent comme une menace aux valeurs traditionnelles et à la cohésion sociale.
La campagne a pris une ampleur considérable ces derniers jours, amplifiée par la diffusion d’une vidéo montrant des jeunes homosexuels ivoiriens vêtus d’accessoires féminins.
Selon le site Abidjan.net, cette vidéo n’est que la partie visible d’un phénomène croissant en Côte d’Ivoire, où certains jeunes, au nom de la liberté d’expression soutenue par diverses organisations internationales, affichent leur orientation sexuelle sur des plateformes comme Instagram et TikTok.
Dans les rues d’Abidjan, les membres de la communauté LGBTQ semblent de plus en plus visibles, une situation qui a suscité une réaction de la part de certains segments de la population. À Yopougon, des jeunes ont organisé une marche pacifique pour faire entendre leur voix et exprimer leur opposition à ce qu’ils considèrent comme un « fléau social ».
Il est important de noter que l’homosexualité en Côte d’Ivoire est ni autorisée ni criminalisée. Les membres de la communauté LGBTQ, bien que minoritaires, jouissent de leurs droits civils et politiques.
L’article 367 du nouveau code pénal ivoirien précise que toute incitation à la maltraitance en raison de l’orientation sexuelle est passible de peines allant de 1 à 5 ans d’emprisonnement et de 500 000 FCFA à 5 millions FCFA d’amende, jusqu’à 20 ans d’emprisonnement et 40 millions FCFA d’amende pour les infractions les plus graves.
Article écrit par : Emmanuel Ndour
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