À Brasilia, devant le palais d’Itamaraty, siège du ministère brésilien des Affaires étrangères, des organisations autochtones et environnementales ont manifesté ce mardi pour exiger l’abandon des énergies fossiles, principales responsables du changement climatique.
Parmi les manifestants figuraient des représentants autochtones venus du Ghana, de Papouasie-Nouvelle-Guinée et d’autres nations. Tous appellent à ce que leurs communautés, souvent les plus exposées, soient pleinement impliquées dans les réponses apportées à la crise climatique. La COP30 est prévue pour novembre prochain à Bélem, en Amazonie.
De son côté, la présidence brésilienne de la COP30 affirme vouloir accorder une place centrale aux peuples autochtones, qu’elle considère comme des acteurs essentiels dans les stratégies d’adaptation aux effets du réchauffement climatique. L’un des objectifs est de faire avancer la mobilisation des financements climatiques promis aux pays du Sud, à hauteur de 1 300 milliards de dollars par an d’ici à 2035, conformément aux engagements pris lors de la dernière COP à Bakou, en Azerbaïdjan.
Article écrit par : Yann Kabou
Mis en ligne : 16/04/2025
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