En 100 jours, Donald Trump a propulsé l’Amérique et le monde dans un tourbillon d’impulsions et de décisions imprévisibles. Depuis sa réélection en janvier, il impose un style radical et incontrôlé, avec des annonces quotidiennes souvent suivies de volte-face et de provocations.
Loin de l’impréparation de son premier mandat, Trump adopte désormais une stratégie brutale, entouré de fidèles à sa botte, comme l’ancienne patronne de catch à l’Éducation ou un présentateur de Fox News à la Défense. Les garde-fous de l’establishment ont disparu, laissant place à un gouvernement ultra-conservateur.
Les décisions vont du spectaculaire à l’absurde, comme son rejet d’une aide humanitaire mal comprise, ou ses critiques contre des institutions comme l’UE, qu’il accuse de vouloir « entuber » les États-Unis. Sur la scène internationale, Trump affiche une diplomatie déstabilisante, évoquant la possibilité de prendre le contrôle de Gaza ou de traiter le Canada comme un potentiel État américain.
En interne, son projet de réindustrialisation se heurte à la résistance locale, mais Trump persiste, surtout dans ses relations économiques, où il multiplie les hausses de droits de douane, parfois suspendues pour mieux négocier. Sa vision de l’Amérique et de la politique mondiale est claire : rééquilibrer la balance au profit des États-Unis, quitte à déstabiliser les relations internationales et à bousculer des alliances historiques.
Ces 100 premiers jours marquent un retour flamboyant et perturbateur, où la politique de Trump est plus un acte de défi qu’un plan structuré. Le monde se demande jusqu’où cet esprit de rupture le conduira, et si, à force de surprendre, il ne finira pas par se perdre dans sa propre stratégie.
Article écrit par : Mariama Ba
Mis en ligne : 30/04/2025
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