Les États-Unis ont récemment suspendu les préparatifs d’une opération militaire d’envergure, initialement prévue pour le mois prochain, visant à anéantir plusieurs sites nucléaires en Iran.
L’information, révélée par le New York Times, suscite de vives réactions en Israël, où, de manière surprenante, l’opposition de gauche reproche au Premier ministre Benyamin Netanyahu un manque de fermeté.
Le bureau du chef du gouvernement israélien n’a pas contesté le veto américain opposé à cette offensive contre les infrastructures nucléaires iraniennes. Au contraire, dans un communiqué officiel, il est rappelé que Benyamin Netanyahu a longtemps mené une campagne internationale contre le programme nucléaire de Téhéran, même à une époque où ses alertes étaient taxées de « propagande politique », et lui-même qualifié de « paranoïaque ».
Le communiqué réaffirme avec fermeté qu’Israël ne permettra jamais à l’Iran de se doter de l’arme nucléaire. Cependant, ce dossier enflamme désormais la scène politique israélienne. Le chef de l’opposition, Yair Lapid, reproche à Netanyahu d’avoir manqué à plusieurs reprises des occasions d’intervenir militairement contre l’Iran. « En octobre, j’avais suggéré de cibler les champs pétroliers iraniens », a-t-il affirmé, avant d’ajouter que « Netanyahu a reculé, bloquant ainsi l’opération ».
D’après les révélations du New York Times, le plan qui vient d’être abandonné envisageait une intervention israélienne au mois de mai : une mission commando sur des installations nucléaires souterraines, appuyée par une campagne de frappes aériennes pour couvrir les forces déployées sur le terrain.
Article écrit par : Emilie Dème.
Mis en ligne : 18/04/2025
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