La Commission européenne a annoncé, ce mardi, le retrait du Sénégal de sa liste des pays à « haut risque » en matière de blanchiment d’argent et de financement du terrorisme. Cette décision marque une étape importante dans la lutte contre le blanchiment, saluant les efforts déployés par les autorités sénégalaises pour renforcer leur cadre juridique et institutionnel.
Les Émirats arabes unis figurent également parmi les pays désormais exclus de cette liste, témoignant d’une dynamique de réforme dans plusieurs juridictions.
En revanche, la Principauté de Monaco intègre désormais cette liste sensible, tout comme l’Algérie, l’Angola, la Côte d’Ivoire, le Kenya, le Laos, le Liban, la Namibie, le Népal et le Venezuela. Ces États sont considérés par l’Union européenne comme présentant des lacunes significatives dans la lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme.
Actualisée régulièrement, la liste noire de l’UE a également vu la sortie de la Barbade, de Gibraltar, de la Jamaïque, du Panama, des Philippines et de l’Ouganda, aux côtés du Sénégal et des Émirats arabes unis. Ces retraits traduisent une volonté d’encourager les efforts continus en matière de transparence financière et de conformité aux standards internationaux.
« L’identification et la liste des juridictions à haut risque demeurent un outil essentiel pour préserver l’intégrité du système financier de l’UE », a déclaré Maria Luís Albuquerque, commissaire européenne en charge des services financiers.
Cette actualisation reflète les évaluations menées par le Groupe d’action financière (GAFI), organe de référence en matière de lutte contre le blanchiment. Elle incite les États à maintenir des réformes durables pour garantir un environnement financier plus sûr. Pour les pays retirés de la liste, il s’agit d’un signal positif envoyé aux marchés, renforçant leur crédibilité dans le cadre de la lutte contre le blanchiment à l’échelle mondiale.
Article écrit par : Mariama Ba
Mis en ligne : 11/06/2025
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