Une vidéo virale, récemment diffusée sur les réseaux sociaux, montre un groupe d’hommes dansant de manière ouvertement suggestive lors d’un événement. Cette scène choquante à Grand-Médine, jugée indécente par une large frange de la population, a rapidement suscité une vague d’indignation. Dans la foulée, la police a procédé à l’arrestation de trois ressortissants guinéens, A. Camara, S. Ba et O. Ba, animateurs culturels impliqués dans cette affaire.
Ces derniers, ayant reconnu les faits, ont été placés en garde à vue pour outrage public à la pudeur. Une quatrième personne, M. P. Ba, également de nationalité guinéenne, a été interpellée pour nécessité d’enquête. Le tout sur fond d’un événement organisé par une certaine M. Diallo, à l’occasion d’un mariage.
Ce genre de comportement, surtout venant de ressortissants étrangers, est inacceptable. Il trahit non seulement les lois en vigueur, mais piétine les valeurs culturelles et morales du Sénégal. L’hospitalité sénégalaise n’est pas un laissez-passer pour l’impudeur et l’irrespect.
Dans un pays comme le Sénégal, profondément enraciné dans ses principes socioculturels et religieux, les actes de ce genre ne peuvent passer inaperçus ni impunis. L’article 319 du Code pénal sénégalais, qui punit les actes contre nature commis en public, est clair. Toute personne vivant sur le territoire sénégalais, qu’elle soit citoyenne ou étrangère, est soumise à la même loi. Il est donc inacceptable qu’un groupe d’individus, qui plus est étrangers, pense pouvoir braver les normes sociales sans conséquences.
Plus inquiétant encore est l’accusation portée par l’ONG islamique Jamra, qui y voit une manœuvre de propagande orchestrée par des groupes homosexuels. Si cela s’avère fondé, alors nous sommes face à une tentative délibérée d’atteinte à la stabilité morale de notre société. L’ONG annonce d’ailleurs avoir saisi les autorités compétentes et prévoit de déposer une plainte officielle. Cette scène choquante à Grand-Médine a également provoqué la mobilisation des jeunes des ASC du quartier, qui, indignés, ont décidé de se constituer en collectif pour défendre les valeurs de leur communauté.
Cette scène choquante à Grand-Médine, dans un contexte social africain marqué par la solidarité, la pudeur et le respect des aînés, est un affront grave. Dans d’autres pays, en Europe de l’Est, en Asie ou dans certaines nations du Golfe, un tel comportement de la part d’étrangers aurait entraîné des sanctions immédiates, voire l’expulsion. Pourquoi donc certains croient-ils que le Sénégal, sous prétexte d’être accueillant, devrait tout tolérer ?
Accueillir ne signifie pas accepter l’irrespect. Le Sénégal n’est pas une terre de permissivité, encore moins un théâtre d’expérimentation sociale étrangère. Il faut que les personnes venues d’ailleurs comprennent que l’hospitalité a ses limites, et que bafouer les lois et les valeurs d’un pays qui vous ouvre ses bras est une provocation inacceptable.
Nous saluons la réactivité des forces de l’ordre, le courage des citoyens mobilisés, et la vigilance des organisations comme Jamra. Désormais, il faut aller plus loin : renforcer les contrôles, appliquer les sanctions avec rigueur, et rappeler à tous les étrangers vivant au Sénégal qu’ici, on respecte la maison qui vous accueille. Ceux qui refusent ce principe fondamental doivent en assumer les conséquences.
Article opinion écrit par la créatrice de contenu : Angélique Senghor.
Mis en ligne : 01/07/2025
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