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L’inauguration de l’Organisation internationale de la médiation (IOMed) à Hong Kong a été présentée comme un événement marquant pour la résolution pacifique des différends entre États. Pourtant, derrière les discours enjoués et les promesses de paix, il est difficile de ne pas se demander si ces promesses ne sont pas aussi vides qu’un pot de confiture après un pique-nique. En effet, les conflits internationaux persistent, et l’optimisme affiché semble davantage relever de la comédie que d’une réelle avancée.
L’IOMed a été lancée avec l’ambition de devenir un acteur clé dans la médiation des litiges internationaux, notamment ceux liés aux investissements et au commerce. La cérémonie d’ouverture, qui a vu la participation de dignitaires de divers États, a été ponctuée de discours flatteurs sur le potentiel de l’organisation. Mais, en y regardant de plus près, on pourrait se demander si cet élan n’est pas un simple feu de paille dans un monde où les tensions géopolitiques continuent de se cristalliser.
Les discours des représentants des États présents, tels que le Nicaragua et le Venezuela, ont mis en avant l’importance de l’IOMed pour le règlement pacifique des différends. Mais, soyons honnêtes, ces pays sont eux-mêmes en proie à des conflits internes et externes. Comme si un chef cuisinier, connu pour brûler ses plats, se mettait à donner des cours de cuisine. L’ironie est palpable. Les promesses de paix semblent être des mots en l’air, tout comme les promesses de régime de ceux qui ne peuvent s’empêcher de grignoter des gâteaux au chocolat.
Premièrement, la création de l’IOMed est vantée comme une avancée pour la gouvernance mondiale. Cependant, il est difficile de croire qu’une organisation basée à Hong Kong, un territoire aux prises avec ses propres défis politiques, puisse réellement influencer des conflits mondiaux. Deuxièmement, les ratifications des États signataires sont encore au nombre de huit sur 37, ce qui laisse supposer que beaucoup de pays ne sont pas si convaincus par cette initiative. À ce rythme, on pourrait attendre plus longtemps pour voir des résultats concrets que pour la sortie du prochain épisode de notre série préférée.
Le discours sur la résolution pacifique des différends est séduisant, mais il semble ignorer le fait que les conflits sont souvent enracinés dans des intérêts bien plus profonds que de simples malentendus. Les promesses de l’IOMed semblent aussi substantielles qu’un château de sable face à une tempête. On nous dit que cette organisation va promouvoir un ordre international plus juste, mais quand on voit les tensions entre des États comme le Pakistan et l’Inde, on se demande si l’IOMed ne sera pas juste un joli logo sur des papiers sans réelle portée.
Pour ajouter à cette réflexion, il serait pertinent de rappeler que les médiations précédentes entre États ont souvent échoué. Par exemple, la médiation en cours entre la Russie et l’Ukraine semble être aussi efficace qu’un parapluie dans un ouragan. Les conflits armés continuent de faire rage, tandis que l’IOMed se prépare à faire des discours sur la paix. Peut-on vraiment croire que cette nouvelle organisation apportera une solution là où d’autres ont échoué ?
Le lancement de l’IOMed à Hong Kong pourrait bien n’être qu’une belle façade, un écran de fumée dissimulant des réalités bien plus sombres. Les promesses de paix et de résolution pacifique des conflits semblent vides, et l’enthousiasme affiché par certains responsables ne fait que masquer l’absence de résultats tangibles. La route vers une véritable médiation internationale est encore longue et semée d’embûches.
Alors, chers lecteurs, ne vous laissez pas berner par les discours enjoués. Engageons-nous à questionner ces initiatives et à exiger des résultats concrets. Après tout, la paix ne se décrète pas, elle se construit, et cela demande bien plus qu’un simple lancement d’organisation.
Article opinion écrit par le créateur de contenu : Yves F.
Mis en ligne : 28/10/2025
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