Les experts de la santé impliqués dans la lutte contre le paludisme se réunissent à Dakar pour participer au premier cours international sur l’éducation et le leadership en matière de paludisme en Afrique.
Organisé par l’université Cheikh Anta Diop en partenariat avec l’université de Harvard à Boston (États-Unis), le Sénégal devient le premier pays africain à accueillir cet événement qui se déroulera du dimanche prochain (18 juin) jusqu’au 23 juin, avec une cérémonie officielle prévue à l’Ucad 2.
« Il a fallu défendre l’idée que ce cours devrait se dérouler en Afrique. Ce n’était pas évident, il a fallu beaucoup de négociations jusqu’en novembre 2022 pour parvenir à un accord avec nos partenaires sur la tenue de ce cours à Dakar.
Après avoir permis à plus de 700 personnes de bénéficier de ce cours, il était nécessaire de le délocaliser en Afrique afin de renforcer d’autres experts et de partager leurs connaissances pour lutter contre le paludisme, voire pour éliminer complètement le paludisme », explique Daouda Ndiaye, directeur général du Centre International de recherche et de formation en Génomique Appliquée et de Surveillance Sanitaire (Cigass).
« C’est la première fois que l’Afrique est choisie », a déclaré le professeur Daouda Ndiaye, soulignant que le Sénégal accueille ce premier cours international sur l’éducation sur le paludisme, permettant ainsi un échange entre des experts de différents pays en vue de « lutter contre et éliminer le paludisme ».
Lors d’une conférence tenue mercredi au Cigass en présence de Mme Carmen Mejei de l’université de Harvard à Boston, le professeur Daouda Ndiaye a informé qu’une centaine d’experts chargés du paludisme venant de pays tels que le Ghana, le Nigéria, la Chine et la Thaïlande, pour n’en citer que quelques-uns, participeront à ce cours.
« Toutes les décisions prises lors de ce cours seront d’une grande importance pour l’avenir de la lutte contre le paludisme en Afrique et dans le monde », a déclaré le directeur général du Cigass.
Le paludisme est une maladie infectieuse potentiellement mortelle causée par plusieurs espèces de parasites du genre Plasmodium. Le parasite est transmis à l’homme par la piqûre de moustiques infectés. Ces moustiques, appelés « vecteurs » du paludisme, appartiennent tous au genre Anophèles.
Le Sénégal a réalisé d’énormes progrès dans la lutte contre cette maladie et compte sur cette rencontre pour s’inspirer de l’expérience d’autres pays afin de l’éradiquer.
Article écrit par le contributeur : Modou Gaye
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