Harcèlement au travail : L'histoire de Fatou Oulèye Sambou à l'Orsre - Notre Continent
> NOTRE CONTINENT > - Société | Par Emmanuel | Publié le 31/08/2023 12:08:10

Harcèlement au travail : L'histoire de Fatou Oulèye Sambou à l'Orsre

L’Organe de régulation du système de récépissé d’entrepôt (Orsre) est confronté à une affaire impliquant des accusations de la part de la responsable Marketing et Communication, Fatou Oulèye Sambou, à l’encontre du Directeur général, Driss Junior Diallo. Cette affaire a été portée devant l’inspecteur régional du travail.

Au début de leur collaboration en décembre 2021, en tant que spécialiste en communication, tout semblait bien se passer. Cependant, en moins de deux ans, les relations se sont détériorées entre Fatou Oulèye Sambou et le directeur général de l’Orsre, une autorité administrative indépendante rattachée au ministère du Commerce, de la Consommation et des PME.

La cause de cette détérioration réside dans la nomination de Mme Thiam au poste de responsable Marketing et Communication dès son arrivée. Elle affirme avoir été la première personne à occuper ce poste au sein de l’organisation. Elle travaillait alors douze heures par jour, sept jours par semaine, en raison d’une charge de travail importante.

Ces efforts ont été récompensés par une promotion le 31 décembre 2022, date à laquelle elle est devenue cheffe du département Marketing et Communication. Cependant, à partir du 20 juin 2023, elle prétend avoir été l’objet d’une persécution injustifiée de la part de son Directeur général, apparemment en raison de désaccords personnels.

Elle affirme que son Directeur général a manifesté un intérêt personnel pour elle et qu’elle a découvert qu’il avait un lien familial avec sa propre famille, ayant eu un enfant en dehors du mariage avec la femme de son oncle. Elle a donc fait comprendre qu’elle n’était pas intéressé, ce qui a entraîné des menaces de sa part.

« Le jeudi 22 juin 2023 vers 19 heures, j’ai reçu des avances de mon supérieur hiérarchique alors que je travaillais sur le montage de la vidéo de la campagne SRE anacarde. J’ai réagi en le rappelant à l’ordre, mais en réponse, il m’a proféré des menaces par écrit, mentionnant que notre relation serait désormais hostile.

Le lendemain, j’ai été exclue d’une réunion avec Senum SA sur instruction de mon supérieur, sans explication. De plus, il m’a demandé de rendre la clé d’entrée principale du bureau, qui m’avait été fournie pour des raisons de sécurité.

Je n’ai pas été inclus dans le voyage du 8 juillet 2023 lié au projet GLOBALTEC, bien que j’aie joué un rôle central dans les activités de terrain en tant que point focal. On m’a dit que ma place était nécessaire pour qu’un représentant du Ministère fasse partie de la délégation.

Le 24 juillet 2023, j’ai reçu une note de service mettant fin à ma nomination, sans explication. De plus, j’ai été exclue de toutes les rencontres institutionnelles que j’avais facilitées grâce à mon réseau.

Le lundi 10 juillet 2023, j’ai présenté un certificat médical pour des raisons de santé en raison de ma charge de travail intense. Malgré plusieurs demandes de congé refusées, je n’ai pas pu prendre de repos depuis 2020, car j’avais quitté une ONG.

La semaine suivante, j’ai reçu une demande d’explication me reprochant de ne pas avoir travaillé, bien que j’ai informé mon supérieur de mon absence et fourni des preuves. Une seconde demande d’explication a suivi, m’accusant d’arriver en retard à plusieurs occasions, même lorsque j’étais en télétravail avec l’autorisation de mon supérieur, ou lorsque j’avais déposé un certificat médical après avoir fait un malaise au bureau. Mon supérieur a également mentionné que j’avais divulgué ses menaces, qui étaient liées à sa participation à la rébellion en Côte d’Ivoire.

Le jeudi 23 juillet, mon ordinateur portable a été réquisitionné pour l’installation d’un logiciel que je pouvais installer moi-même, et il ne m’a toujours pas été restitué six jours plus tard, sans explication, m’empêchant de travailler selon l’horaire établi.

Le 7 août, j’ai été notifiée de ma rétrogradation et de ma réaffectation par note de service, avec demande de rendre l’accès à toutes nos plateformes et de libérer mon bureau.

J’ai reçu à trois reprises la suggestion du Chef du département des ressources humaines de démissionner, ce que j’ai refusé, considérant que je suis une victime. J’ai également saisi mon ministre de tutelle et deux autres ministres de la République. Le directeur général de l’Orsre a été convoqué à l’Inspection régionale du travail et de la Sécurité sociale de Dakar ce mercredi. »

Article écrit par : Madeleine Gueye

La plateforme NOTRECONTINENT.COM a pour vocation de diffuser gratuitement et librement les informations et opinions provenant des citoyens, des associations, des ONG ou des professionnels au Sénégal. Cliquez-ici pour créer votre compte et publier votre article.


Réagir à cet article

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

1 commentaires
Almamy
un gros porc ce monsieur
Le 2023-08-31 17:23:53

Réagir à cet article

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

1 commentaires
Almamy
un gros porc ce monsieur
Le 2023-08-31 17:23:53

Copyright © 2023 www.notrecontinent.com

To Top