Depuis les événements de juin dernier, l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) a fermé ses portes, et malgré les récriminations, les autorités n’ont pas encore repris les cours en présentiel. Des inquiétudes ont été exprimées quant à un éventuel risque d’année blanche ou d’année invalide.
Le Recteur de l’UCAD a répondu à ces préoccupations en soulignant que sur les 38 établissements, 34 ont terminé l’année et certains ont même commencé la nouvelle année académique (2023-2024). Ainsi, selon lui, parler d’invalidation n’est pas justifié à l’heure actuelle.
En ce qui concerne l’annonce de la tenue de cours au Centre international de commerce extérieur du Sénégal (CICES), le Directeur du CICES avait demandé un paiement pour l’utilisation de ses locaux.
Le Recteur a déclaré que cette option a été annulée et que le CICES a été retiré de la liste des institutions d’accueil des activités de l’UCAD. Cette situation illustre les défis auxquels l’enseignement supérieur est confronté, notamment en termes d’infrastructures et d’organisation des cours en période de perturbations.
Article écrit par : Fatoumata Diop
—
La plateforme NOTRECONTINENT.COM a pour vocation de diffuser gratuitement et librement les informations et opinions provenant des citoyens, des associations, des ONG ou des professionnels au Sénégal. Cliquez-ici pour créer votre compte et publier votre article.