Depuis ses déclarations sur l’affaire des filles violées par leur Oustaz à Keur Massar, l’influenceuse Nabou Dash est la cible d’attaques et de menaces. L’association « Arr Daara », dirigée par Oustaz Makhtar Sarr, a décidé d’attaquer en justice la jet-setteuse pour ses propos jugés diffamatoires envers les maîtres coraniques.
Deux plaintes ont été déposées, l’une auprès du procureur et l’autre au Commissariat de la Brigade spéciale de Lutte contre la Cybercriminalité. Nabou Dash, au cœur de cette polémique, a tenu à apporter des précisions dans une vidéo. Malgré les attaques et menaces, elle maintient ses propos et explique…
…avoir réagi sous le coup de la colère. « Mes propos n’étaient pas destinés à tous les maîtres coraniques. Je m’adressais aux Oustaz qui violaient les filles de leur Daara. Je n’ai rien contre les Oustaz, mais il ne faudrait pas passer sous silence les actes de ce maître coranique qui abusait de ses talibés filles, pour ensuite enflammer mes propos », explique la propriétaire de Dash Clothes, ajoutant avoir agi sous le coup de l’émotion.
Depuis les révélations sur l’affaire, Nabou Dash affirme recevoir des menaces émanant de maîtres coraniques. Cependant, elle maintient sa détermination à défendre les droits des enfants victimes de viol. « C’est mon cœur de mère qui a parlé, et je ne cesserai jamais de défendre cette cause », prévient-elle.
L’influenceuse lance également un appel à la vigilance des parents concernant la situation des enfants dans les daaras. « Je demande aux parents d’être vigilants sur les daaras où ils amènent leurs enfants. Il y a beaucoup de cas de viol et de violences dans ces lieux d’apprentissage », sensibilise-t-elle.
Article écrit par : Fatoumata Diop
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